Ses produits vétérinaires sont fabriqués à Carros, mais aussi 35 filiales dans le monde et ils sont distribués dans cent pays au total. D'ici peu, c'est dans les Alpes-Maritimes et non plus en Australie que sera fabriqué un produit essentiel dans la santé animale : un implant qui est une alternative à la castration chirurgicale.
C'est le 6ᵉ laboratoire vétérinaire dans le monde. Un laboratoire à très forte croissance avec un chiffre d'affaires de plus d'un milliard d'euros qui, à Carros, est installé dans 14 bâtiments sur 5 sites.
Et c'est désormais bien à Carros que Virbac s'apprête à fabriquer un médicament essentiel dans le bien-être animal. Il s'agit du Suprelorin®, un implant qui permet une stérilisation réversible des chiens, chats et furets, car il élimine de façon réversible les hormones sexuelles.
Plus besoin de chirurgie. Il sera principalement distribué chez les vétérinaires en Europe, mais il est fabriqué en Australie.
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L'entreprise a en effet décidé, dans un souci d'empreinte carbone, de relocaliser l'activité dans l'Hexagone. Les contrôles de qualité y étaient déjà effectués. Cette relocalisation s'inscrit donc dans une logique plus vertueuse. À l'arrivée, sur le site des Alpes-Maritimes, il y aura 90 salariés en plus (des biologistes), et des profils classiques en pharmacie.
Une réorganisation de l'activité
Carros, c'est l'endroit historique, on est attaché à nos racines, à l'écosystème, à l'environnement. On a une responsabilité sociale, on continuera cet ancrage localement, en développant l'emploi, les compétences, les métiers. Cela fait partie de notre ADN.
Sébastien Huron, directeur général de Virbac à France Bleu Azur
Et parce que Virbac est à l'étroit, l'entreprise a opté pour les anciens terrains de Primagaz situés non loin de l'édifice historique. Ils sont situés dans la zone de la Grave. La construction de deux nouveaux bâtiments devrait avoir lieu en 2025, avec une livraison en 2026-2027.
Créée en 1968 par Pierre-Richard Dick, l'entreprise compte au total 5 459 collaborateurs répartis dans 37 pays dont 1300 à Carros.
Et les prochaines années seront dédiées à la réorganisation géographique de l'activité.
Concrètement, le magasin et le centre logistique devraient être déplacés dans les nouveaux bâtiments. Voilà qui permettra le stockage des matières premières, des produits finis ou semi-finis. Objectif : libérer de l'espace pour les usines et supporter ainsi la croissance. Une stratégie annoncée à l'horizon 2030, pour être encore et toujours plus compétitif.
