Les tests ont commencé ce lundi matin. L'aéroport de Nice met en service le scanner corporel pour le contrôle des passagers dans le terminal 1. Vous aurez le droit de refuser et de demander à passer par le portail classique.
Le scanner de sûreté sera déployé, à titre expérimental, dans le terminal 1 de l'aéroport de Nice jusqu'au 31 décembre prochain. L'évaluation finale se fera sur une vingtaine de critères (techniques, gain de rapidité, perception des passagers et des personnels).
Le scanner de sûreté permet de détecter la présence d'objets, métalliques ou non, sur le passager. Les agents verront "une figure générique représentant une silhouette humaine", leur permettant de demander au passager la remise de l'objet et de pratiquer une palpation localisée, précise la préfecture des Alpes-Maritimes. Mais les passagers pourront refuser l'expérimentation et utiliser un portail classique.
La DGAC avait mené un test similaire à l'aéroport parisien de Roissy Charles de Gaulle entre fin février et fin avril 2010. Mais elle a décidé de lancer une nouvelle expérimentation à Nice, les résultats à Roissy n'ayant pas été suffisamment probants.
Reportage de France 3 sur l'arrivée du scanner corporel à Roissy en février 2010 :
Le scanner de sûreté permet de détecter la présence d'objets, métalliques ou non, sur le passager. Les agents verront "une figure générique représentant une silhouette humaine", leur permettant de demander au passager la remise de l'objet et de pratiquer une palpation localisée, précise la préfecture des Alpes-Maritimes. Mais les passagers pourront refuser l'expérimentation et utiliser un portail classique.La DGAC avait mené un test similaire à l'aéroport parisien de Roissy Charles de Gaulle entre fin février et fin avril 2010. Mais elle a décidé de lancer une nouvelle expérimentation à Nice, les résultats à Roissy n'ayant pas été suffisamment probants.
Ces scanners, qui ne font pas l'unanimité au sein de l'Union européenne, coûtent entre 100.000 et 150.000 euros chacun. Fin août 2011, le ministère allemand de l'Intérieur avait ainsi annoncé renoncer pour l'instant aux scanners corporels dans les aéroports, après une phase de test à Hambourg (nord).
Et fin novembre 2011, la Commission européenne avait adopté des règles autorisant et encadrant l'utilisation des scanners corporels, rebaptisés "scanners de sécurité", dans les aéroports européens, en promettant que la santé et la vie privée des passagers seraient garanties.