L'aéroport Nice Côte d'Azur va expérimenter jusqu'à la fin 2012 le scanner corporel
Le "body scan" va être de nouveau testé à l'aéroport de Nice, 2ème aéroport de France, pour les vols internationaux. Son installation est prévue dans les prochaines semaines. La phase de test va durer jusqu'à la fin de l'année.
"Un scanner corporel va être expérimenté à l'aéroport de Nice", a déclaré le porte-parole de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Un arrêté a été pris le 13 août et publié au journal officiel du 2 septembre, a-t-il précisé.
Le test devrait démarrer au terminal 1 qui accueille les vols internationaux pour une période de trois mois. Le scanner, du prestataire américain L-3 Communications, sera installé directement au poste d'inspection filtrage.
Selon le porte-parole, si les résultats de l'expérimentation sont convaincants, le dispositif pourrait être déployé dans les aéroports français.
Les scanners corporels sont des portails qui permettent de repérer les objets interdits dissimulés sous les vêtements sans palpation des passagers. "Nous sommes en cours de finalisation du protocole de l'expérimentation à Nice. Le calendrier reste à définir", a ajouté le porte-parole.
La DGAC avait mené un test similaire à l'aéroport parisien de Roissy Charles de Gaulle entre fin février et fin avril 2010. Mais elle a décidé de lancer une nouvelle expérimentation à Nice, les résultats à Roissy n'ayant pas été suffisamment probants.
Ces scanners, qui ne font pas l'unanimité au sein de l'Union européenne, coûtent entre 100.000 et 150.000 euros chacun. Fin août 2011, le ministère allemand de l'Intérieur avait ainsi annoncé renoncer pour l'instant aux scanners corporels dans les aéroports, après une phase de test à Hambourg (nord).
Et fin novembre 2011, la Commission européenne avait adopté des règles autorisant et encadrant l'utilisation des scanners corporels, rebaptisés "scanners de sécurité", dans les aéroports européens, en promettant que la santé et la vie privée des passagers seraient garanties.