Le supporter ayant agressé Payet condamné à 12 mois de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction de stade

Le supporter qui avait tenté de frapper le joueur de football Dimitri Payet lors de la rencontre entre l'OGC Nice et l'OM a été condamné par la justice à 12 mois de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction de stade ce jeudi 30 septembre.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le supporter de l'OGC Nice, auteur d'un coup de pied vers Dimitri Payet lors des incidents ayant provoqué l'arrêt définitif du match de football Nice-Marseille le 22 août a été condamné ce jeudi à un an de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction de stade, a confirmé le parquet de Nice. Il devra pointer au commissariat lors de chaque rencontre entre Nice et l'OM, mais il en sera dispensé pour les autres matches de l'OGC Nice. 

Cette condamnation, prononcée par le tribunal correctionnel de Nice, est inférieure aux réquisitions de la procureure, qui avait réclamé un an d'emprisonnement dont six mois ferme et cinq ans d’interdiction de stade.

"Une décision équilibrée" selon son avocat

Le 22 août dernier, la rencontre entre l'OGN Nice et l'OM en Ligue 1 dégénérait en tribune. Une bouteille en plastique était lancée sur le Marseillais Dimitri Payet, projectile que le joueur avait ensuite renvoyé vers la tribune de la Populaire niçoise. Un geste qui avait provoqué l'envahissement du terrain par les supporters niçois.

L'un d'entre eux, Tony C., avait même tenté de mettre un coup de pied au milieu de terrain de l'OM. 

Sa peine est assortie d'une période de deux ans de suivi probatoire et d'une obligation de soins, et il devra justifier d'un travail ou d'une formation. 

"C'est une décision qui me paraît équilibrée et proportionnée et en-deçà des réquisitions du ministère public", a réagi auprès de l'AFP Me Benjamin Taïeb, avocat du supporteur, qui "n'interjettera pas appel""L'interdiction de stade de cinq ans est tout à fait légitime, donc mon client est satisfait de cette décision", a-t-il ajouté. 

Jugé devant le tribunal correctionnel mercredi 22 septembre à Nice, le jeune homme de 28 ans avait déclaré regretter son geste, indiquant qu'il venait au stade depuis 20 ans. "J'espère ne pas être traité comme un exemple. Je n’ai jamais eu de faits répréhensibles en 28 ans. Je ne suis pas un hooligan !", avait-il ajouté. 

Selon les enregistrements vidéo diffusés à l'audience, le supporteur avait été le premier à envahir la pelouse et s'était dirigé le pied en avant vers Payet.

Le match se rejouera le 27 octobre à Troyes

Après l'envahissement du terrain par les supporters et le début de bagarre, le match n'était finalement pas allé à son terme puisque les joueurs marseillais n'ont pas voulu le reprendre. Les Niçois menaient 1-0 mais finalement, la LFP a décidé que la rencontre devait se rejouer. Ce sera sur terrain neutre pour éviter les débordements, à Troyes le 27 octobre. Le club azuréen a également été sanctionné d'un retrait d'un point au classement de la Ligue 1.

Cet incident avait rencontré un fort écho médiatique. Les maires des deux villes, Benoit Payan et Christian Estrosi avaient réagi, de même que la ministre des Sports, Roxana Maracineanu.

"Que quand quelque chose déplaise aux supporters, ils soient autorisés à pénétrer sur le terrain, ce n'est pas entendable", avait-elle regretté avant de réclamer des sanctions pour les supporters responsables.

Un autre supporter niçois, accusé d'avoir fait un salut nazi lors de la même rencontre, sera jugé le 13 octobre.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information