Christian Estrosi et Eric Ciotti s'insurgent face à la décision de la commission des recours de l'UMP de purement annuler le vote dans deux bureaux de Nice. La commission parle de procurations litigieuses et d'absence de passage dans l'isoloir.
"Une obscure Commission, qui démontre ainsi sa partialité et sa dépendance, prive des milliers de Niçoises et de Niçois de leur vote. Cela constitue une atteinte intolérable à la démocratie. La CNR n’a sans doute pas accepté que les militants de Nice et des Alpes-Maritimes apportent à près de 60% leur soutien à François Fillon" L'attaque est frontale et dans leur communiqué commun, envoyé à la presse hier soir, Christian Estrosi et Eric Ciotti parlent "d'affront fait aux militants niçois"
Et ils poursuivent: "Elle s’inscrit malheureusement dans une manipulation préparée depuis des semaines et visant à discréditer Nice et les Niçois. On peut ainsi se demander qui avait intérêt à faire annuler les résultats dans ces bureaux de vote privant ainsi François Fillon de la victoire ».
La commission nationale des recours qui s'est réunie dimanche et lundi a statué effectivement sur deux bureaux niçois. Dans le bureau n°1, elle met en avant un nombre élévé de procuration. 50 ont été saisies par l'huisier de justice qui relève également qu'" un nombre important d'électeurs ne se sont pas rendus dans les isoloirs pour mettre leurs bulletins sous plis". La commission parle de "manoeuvre de nature à altérer la sincérité des opérations électorales de ce bureau".
Dans le bureau n°3, selon la commission, "il ressort de l'instruction, et notamment du procès-verbal de Maître Olivier Hyvert, huissier de justice, qu'« un assesseur dans le but de faciliter le vote des personnes amassées devant le bureau, récupère les enveloppes et les glisse dans les urnes ».
Pour ces raisons, le vote dans ces deux bureaux est annulé. Ci-dessous, le compte-rendu de la commission des recours de l'UMP: