Le député-maire de Nice Christian Estrosi, qui soutient François Fillon dans la bataille pour la présidence du parti, a demandé qu'un nouveau vote des adhérents soit organisé pour mettre fin à la crise à l'UMP.
Un peu plus tôt, Nathalie Kosciusko-Morizet, restée neutre durant la campagne, avait annoncé avoir lancé une pétition sur internet intitulée "Je veux revoter".
"Je souhaite ardemment que l'on redonne très rapidement la parole aux militants pour sortir de cette impasse (...). Soyons responsables et revotons", déclare à son tour Christian Estrosi, par ailleurs secrétaire général de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy.
"Comment être légitime quand les conditions d'organisation du vote ont empêché des milliers de militants de pouvoir voter et ont entraîné beaucoup d'irrégularités que l'on se jette à la figure ?", demande le maire de Nice, l'une des villes où le camp Copé a dénoncé des fraudes de la part des proches de
François Fillon.
"Comment être légitime quand le trésorier du parti démissionne en dénonçant l'utilisation abusive des moyens du parti par l'un des candidats?", ajoute M. Estrosi, en allusion au départ un peu plus tôt lundi de Dominique Dord, soutien de François Fillon.