Marioupol toujours assiégée, les Ukrainiens de Nice manifestent leur soutien

Près d'une centaine de personnes étaient présentes à Nice ce samedi pour rappeler leur opposition à la guerre en Ukraine.

Les parapluies étaient de sortie sur la place Masséna. Moins d'une centaine de manifestants ont bravé les éléments pour ne pas qu'on oublie l'Ukraine. 

Ils ont répondu à l'appel de l'association franco-ukrainienne Côte d'Azur et de sa présidente Irina Bourdelles.

Âgée de 42 ans, elle est installée dans la capitale azuréenne depuis 2019 et est devenue le visage des manifestations antiguerre sur la Côte d'Azur depuis le premier rassemblement, organisé le 20 février, 4 jours avant l'invasion russe. 

Autre manifestante, Nadiia, est présente aujourd'hui parce qu'elle : "a mal au cœur, nous sommes encore là et on fait appel à votre solidarité, vous les Français". 

Hymne et drapeaux

Au début du rassemblement, qui a commencé peu après 16 heures, une prise de parole a eu lieu pour dénoncer la guerre. 

La période de Pâques a lieu en ce moment pour les Ukrainiens et les manifestants veulent utiliser ce moment fort de la religion Orthodoxe pour rappeler leur soutient aux soldats de leur pays qui luttent toujours dans la ville de Marioupol, assiégée par les Russes depuis plus de 40 jours. 

L'un des membres de l'association franco-ukrainienne Côte d'Azur a : "l'impression qu'il y a une baisse de la mobilisation en France" 

Pour lui : "Ce sont les prochaines semaines qui vont être les plus importantes en Ukraine car Poutine pourrait de nouveau attaquer Kiev". Les soldats russes concentrent aujourd'hui leurs forces dans l'est de l'Ukraine après avoir tenté de prendre la capitale.

Durant le rassemblement, un texte en hommage aux résistants FTP (francs-tireurs et partisans ) Séraphin Torrin et Ange Grassi à été lu sous les arcades, près de la plaque commémorative qui rappelle leur souvenir.

Ils avaient été pendus sur ce site par les soldats allemands en juillet 1944 après avoir été arrêtés à Gattières.

Dans ce conflit, les Russes comme les ukrainiens s'accusent mutuellement de se comporter comme les Nazis lors de la seconde guerre mondiale. Les Russes font notamment référence au sulfureux bataillon ukrainien Azov, qui combat dans la ville de Marioupol.