Dans une interview à Nice Matin, ce mercredi, Benoît Kandel, 1er adjoint et délégué à la sécurité, dénonce des "anomalies" dans la procédure et indique "la police m'a mentie" dans le dossier de la SEMIACS dont il est le président. Christian Estrosi n'a pas apprécié les propos.
Les mots sont pesés mais il semble bien que Christian Estrosi n'a pas du tout apprécié la démarche de son premier adjoint.
Christian ESTROSI, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, qui découvre cette initiative, considère que les propos tenus par Benoît KANDEL mettant en cause la police et la justice ne lui permettent pas d’exercer ses fonctions d’adjoint en charge de la sécurité en bonne harmonie avec les services de l’Etat, indique un communqué
Alors que le directeur général (DG) de la Sémiacs, Henri Alonzo, doit comparaître mardi devant le tribunal correctionnel pour harcèlement et agression sexuelle, le premier adjoint UMP au maire de Nice avait décidé de contre-attaquer en accordant une interview à Nice-matin.
Dans l’intérêt général de la Ville et pour préserver cette harmonie essentielle à la lutte contre la délinquance, Christian ESTROSI a décidé d’exercer lui-même cette délégation afin de permettre à Benoît KANDEL de pouvoir témoigner librement devant les instances judiciaires, poursuit le communiqué de la mairie.
Un conseil municipal se réunira le mardi 3 septembre pour entériner cette décision.