Une plainte pour agression sexuelle a conduit le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous) de Nice-Toulon à suspendre les séances de massage gratuites expérimentées début novembre à Nice.
"Le Crous de Nice-Toulon a suspendu les séances de massages, dans les trois cafétérias et les trois résidences à Nice concernées par cette opération, suite à une plainte pour agression sexuelle déposée par une étudiante à l'encontre du masseur", a indiqué le Crous, confirmant une information de Nice-Matin.Dans la foulée d'autres initiatives menées pour le bien-être des étudiants et lutter contre le stress, telles les séances de sophrologie gratuites proposées depuis novembre 2015, le Crous avait fait appel à un masseur et les séances avaient débuté le 6 novembre. L'expérience a tourné court le lundi suivant après la plainte.
Un conseil d'administration où siègent des élus étudiants doit décider mardi du sort du projet.
La proposition d'organiser des massages pour les étudiants ne sera remise en œuvre que sous conditions dans des lieux ouverts, a souligné le Crous.
Concernant le masseur accusé, le Crous indique qu'il "se constituera partie civile si le procureur donne suite au dépôt de plainte et prend en charge, via son avocat, la défense de l'étudiante".
"Le Crous a rompu toute relation avec le masseur qui lui avait été recommandé par l'Unef et celui-ci ne remettra jamais les pieds au Crous", a indiqué le directeur du Crous Régis Hoyer. "J'ai cherché à le joindre mais n'y suis pas parvenu", dit-il et quant à l'étudiante, elle a été orientée vers une prise en charge psychologique mais aucun détail n'a été divulgué pour préserver son identité.