A Nice, l'air autour du port Lympia est sous haute surveillance. La Métropole a installé des capteurs pour mesurer les polluants. Mais les riverains veulent l'utilisation d'un carburant moins nocif.
A Nice, l'arrivée des ferries et des paquebots de croisière sur le port fait frémir les riverains. Ils déplorent une fumée noire qui s'échappe des cheminées. Et ils redoutent un impact sur l'air qu'ils respirent.
La Métropole a voulu les rassurer en mettant en place des capteurs qui analysent en temps et heure les différents polluants. Ainsi, les particules fines, dioxyde d'azote, dioxyde de soufre ou encore l'ozone sont mesurés en permanence, ce qui ne rassure pas pour autant les riverains. Ils ne comprennent pas pourquoi les ferries en Méditerranée n'utilisent pas un diesel marin, moins polluant pour entrer et sortir du port. C'est ce qui se pratique dans les ports du nord de la France, mais pas en Méditerranée.
La législation change en 2020. Les riverains devront attendre. Arnaud Bonnin, directeur du service environnement de la Métropole, explique la part de la pollution des ferries par rapport au trafic automobile.
Le directeur du service environnement de la Métropole Nice Côte d'Azur met en perspective la pollution des ferries et celle générée par les voitures.