Alors que l'agresseur des militaires à Nice Moussa Coulibaly a été transféré ce jeudi à Levallois-Perret pour être entendu par les enquêteurs de la direction générale de la sécurité intérieure, l'inquiétude est montée d'un cran dans la communauté juive de Nice qui compte près de 25.000 personnes.
Si les synagogues et les écoles sont protégées par des militaires, d'autres sites, comme les commerces, ne bénéficient pas tous de la couverture du plan Vigipirate. Depuis ce mardi et pour l'instant jusqu'au 11 février prochain, le plan a été monté au niveau "Alerte-Attentat".
Reportage à Nice de Morin Marie, Loth Benoît et Pauron Pascale :
Intervenant : Camus Parienty - Gérant du supermarché.
La peur du terrorisme "en libre accès"
Le terrorisme "en libre accès" évoqué par le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve après l'agression mardi de soldats en faction à Nice est un phénomène d'autant plus dangereux qu'il est ancien et difficile à enrayer, soulignent des experts.
Depuis longtemps déjà, les apprentis-jihadistes qui passent à l'action avec les moyens dont ils disposent dans leurs pays d'origine ont le plus souvent été radicalisés sur internet. Ils n'ont plus besoin d'avoir été entraînés, armés ou envoyés par des réseaux terroristes classiques.
C'est ce que M. Cazeneuve a qualifié ce mercredi, à la sortie d'un conseil des ministres, de "changement de la nature du terrorisme".