Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé, ce mercredi 4 février, que le plan Vigipirate passera au niveau "alerte attentat" - le plus élevé - dans les Alpes-Maritimes, au lendemain de l'agression de trois militaires à Nice. A ce jour, 830 sites sensibles sont surveillés, dont 30 à Nice.
"Au vu de la situation particulière que la ville de Nice vient de connaître (...), je viens de décider, comme en Ile-de-France depuis quatre semaines déjà, de passer dans les Alpes-Maritimes le plan Vigipirate au niveau alerte attentat, parce qu'il faut que tous les moyens soient mis en place", a déclaré M. Valls à l'Assemblée nationale, au lendemain de l'agression de trois militaires en faction devant un centre communautaire juif dans le centre de Nice.Selon le Premier ministre, "le risque terroriste est bien là, il peut survenir à tout moment, à tout point du territoire" et c'est pourquoi "des moyens exceptionnels continueront d'être dégagés" pour faire face à la menace.
Il a rappelé qu'"à ce jour, 830 sites sensibles sont surveillés, dont 30 à Nice". S'agissant de l'auteur présumé des faits, Moussa Coulibaly, qui faisait l'objet d'une surveillance par les services de renseignement, le chef du gouvernement a déclaré qu'"aucun acte préparatoire signe de passage à l'acte ou participation à une association de malfaiteurs n'avait été mis au jour permettant de le présenter à un juge".
Le plan Vigipirate est un plan gouvernemental qui relève du Premier ministre et associe tous les ministères.
Il est un outil central du dispositif français de lutte contre le terrorisme, qui prend acte du maintien durable de cette menace à un niveau élevé.