La 7ème édition des Jeux de la Francophonie, qui se déroule à Nice jusqu'au 15 septembre, est "un formidable message d'espoir", dans un monde "en proie à des déchirements", estime le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) Abdou Diouf.
La présence de quelque 3.000 jeunes francophones venus des cinq continents pour participer à ces Jeux constitue, a-t-il dit, "un formidable message d'espoir (...) alors que le monde est en proie à des déchirements, à des disparités énormes notamment entre le nord et le sud et même à l'intérieur de chacun de nos pays".
"Ces sportifs et artistes nous donnent une belle leçon de diversité, de solidarité et de partage", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse, à quelques heures de la cérémonie officielle d'ouverture des Jeux.
Lors de ces Jeux, "la France a la chance d'être le réceptacle de la parole de cette jeunesse", a renchéri la ministre déléguée chargée de la Francophonie Yamina Benguigui.
Ces Jeux donnent aux jeunes participants "l'occasion de pouvoir s'exprimer sur leurs préoccupations et leurs aspirations", concernant "aussi bien la situation dans leur pays que celle de l'espace francophone", a-t-elle indiqué, évoquant notamment la situation du Mali, de la Centrafrique, du Liban.
"Voilà pourquoi je recueillerai leur parole, leur vision, leurs espoirs pour les porter au prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Francophonie de Dakar en 2014" dont la thématique, a précisé la ministre, "portera sur jeunesse, femmes et sécurité".
Lors de ce même point de presse, la ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Education populaire et de la Vie associative Valérie Fourneyron a par ailleurs confirmé la venue de pointures au sein de la délégation sportive française, avec notamment le tout nouveau champion du monde de triple saut Teddy Tamgho ou encore le perchiste Valentin Lavillenie.
"Pour les sportifs", a-t-elle rappelé, "les Jeux de la Francophonie, organisés tous les quatre ans dans l'année post-olympique, ont souvent été leur premier titre international comme ça a été le cas pour (les athlètes) Marie-Jo Pérec, pour Ladji Doucouré ou pour des judokas comme Frédéric Jossinet ou Ugo Legrand".