Opération escargot d'une cinquantaine de chauffeurs de VTC entre Nice et Cannes

Pour protester contre l'attitude de l'entreprise Uber, près d'une cinquantaine de chauffeurs de VTC organisent une opération escargot entre Nice et Cannes ce vendredi après-midi.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Le cortège est parti du stade de l'Allianz Riviera à Nice vers 14 heures, direction le Festival de Cannes. Le choix du lieu de l'arrivée est symbolique, c'est à Cannes que des centaines de chauffeurs de VTC viennent pendant le Festival du film pour travailler.

Dans le cortère, il y a une centaine de voitures selon les organisateurs, une trentaine selon la police.

"Nous voulons un tarif minimum pour que les chauffeurs puissent avoir un revenu décent" explique Stéphane Mollet, le secrétaire général de la CFDT transport des Alpes-Maritimes.


Cette opération escargot a pour but de protester contre l'attitude de l'entreprise de mise en service de VTC Uber. A l'initiative de la manifestation, le syndicat CFDT transport des Alpes-Maritimes comme le montre cette vidéo :


Stéphane Mollet, secrétaire général de la CFDT Transport des Alpes-Maritimes justifie cette action contre UBER pour deux raisons principales :
  • La sectorisation :

    "Des chauffeurs de toute la France viennent pour travailler dans les Alpes-Maritimes en ce moment alors que c'est comme pour les taxis. Un VTC de Cannes ne doit pas aller travailler à Marseille ou inversement, sinon il faudrait qu'il revienne à Cannes après avoir fait sa course. Le problème c'est qu'UBER encourage cela", selon Stéphane Mollet, de la CFDT. 

 

  • Le tarif minimum :

    Selon la CFDT transport des Alpes-Maritimes UBER "casse les prix". "Au niveau national, la CFDT a demandé la mise en place d'une tarification minimum pour que les chauffeurs de VTC puissent avoir un revenu décent. Pour l'instant cela n'aboutit pas". 


Une rencontre en préfecture


Ce vendredi matin, les représentants des chauffeurs ont été reçus en préfecture des Alpes-Maritimes par la directrice de cabinet du préfet. Cette réunion a été l'occasion de soumettre une demande : l'organisation d'une réunion entre l'État, les représentants des chauffeurs de VTC et l'entreprise Uber.

Uber "ouvert au dialogue"


Interrogée sur le sujet, la société Uber nous a répondu : "Pour les chauffeurs VTC, un des attraits les plus importants de la profession est la liberté d'exercer son activité à l'heure et à l'endroit qu'ils le souhaitent et ce, partout en France. Ainsi,  l'application Uber est ouverte à tous les chauffeurs VTC dans l'ensemble des villes où nous sommes présents"

"Nous restons ouverts au dialogue et invitons les chauffeurs à se rapprocher de nous".
 

Ce vendredi matin, les chauffeurs se sont d'abord rendu devant les locaux d'Uber dans les Alpes-Maritimes mais ils ont trouvé porte close. 

Le mois de mai sur la Côte d'Azur est le mois le plus important de l'année pour les chauffeurs de VTC avec la tenue du Festival de Cannes et du Grand Prix de Monaco.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information