Le procès de l'agresseur présumé d'une aide-soignante le 5 août dernier aux urgences de l'hôpital Pasteur 2 à Nice est prévu ce lundi après-midi et le personnel avait organisé un rassemblement de soutien à la jeune femme. Mais l'audience a été reportée au 11 septembre prochain.
A Nice, le personnel soignant des urgence est à bout et le manifeste symboliquement tous les mardis depuis le 17 juillet devant l'hôpital Pasteur 2.
Au centre des revendications : plus de moyens pour la prise en charge des patients, et plus de sécurité dans l'exercice de ses fonctions.
Le personnel se mobilise symboliquement les mardis matin pour demander plus de moyens face à l'afflux de malades pendant la période des vacances.
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La sécurité, il devait en être aussi question ce lundi devant le Palais de justice de Nice à l'appel de FO.
Les salariés rappellent que travailler aux urgences présentent des risques. Pour preuve : cette agression le 5 août dernier d'une aide soignante.
Il est 22h40, quand un Polonais assène un coup de poing à la jeune femme venue lui poser une perfusion. Elle sera blessée à l'oeil droit alors qu'elle revenait d'un arrêt maladie de neuf mois après une première agression. Un médecin intervient et appellera la police.
L'homme sera placé en cellule de dégrisement.
Le personnel des urgences a organisé une manifestation avant le procès de l'agresseur présumé d'une aide-soignante à Nice
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Le procès était prévu le 7 août dernier en comparution immédiate mais l'audience n'a pas eu lieu en l'absence des parties civiles et de représentant du CHU. Il devait avoir lieu ce lundi devant le tribunal correctionnel de Nice, mais il a été une nouvelle fois reporté au 11 septembre prochain.
Vers 13 heures, nos équipes ont rencontré l'aide-soignante, soutenue par ses collègues de l’hôpital public venus de tout le département à l’appel de FO.
Encore très choquée, elle souhaite garder l'anonymat.
Une proposition de reclassement lui a été faite mais elle ne se sent pas prête pour le moment à " porter de nouveau une blouse ".