Au MIN, le marché d’intérêt national de Nice où se fournissent restaurateurs et commerçants azuréens, c’est le rush avant Noël.
Pendant que Nice dort encore, lever de rideau sur la fourmilière nocturne du MIN, le marché d’intérêt national de Nice. A quelques heures du réveillon de Noël, les poissonniers partent à la pêche au gros... Et il faut parfois s'armer de patience. Loïc Hervé vient de Sospel, ça fait plus d'une heure qu'il attend sa livraison.Il faut que je revienne demain matin ! Il me manque les crevettes bio, le saumon et des commandes de dernière minute…
A l'extérieur, le responsable des mareyeurs est à l'affut. Grève de certains transporteurs, carnets de commandes surchargés, certains camions n'arriveront qu'à 10 heures, bien trop tard, pour les professionnels.
Emmanuel Baghdassarian, responsable de site :
Il manque de la noix de Saint-Jacques, des produits nobles type Saint-Pierre, Lotte, Bar… une fois les camions arrivés on refera une tournée pour livrer les clients
Les langoustes, elles, ont été livrées à temps, et elles sont particulièrement demandées !
Hervé Roche, responsable du département crustacés :
Cette année on a eu un gros souci puisque tous les pays ont décalé leur saison d’ouverture de pêche, et on s’est retrouvés en pénurie de langoustes.
Du coup, c'est le 1er marché de gros de France qui vient se fournir ici, dans l'un des plus grands viviers du pays. " Là c’est de la marchandise qui part sur Rungis !"
Nice exporte à Rungis !
Et si les langoustes du Portugal ne suffisent pas, restent le saumon d'Ecosse, les huitres d'Oléron, les crevettes bio de Madagascar... Pas de panique, les agapes de Noël devraient tenir leurs promesses.
L'an passé, les mareyeurs du MIN ont enregistré un chiffre d'affaires de plus de 12 millions d'euros. Avec le rush de fin de d'année, ils espèrent faire aussi bien, voire mieux, que l'an passé.
Reportage Nathalie Layani, Laurent Verdi :
C'est ici que se fournissent les restaurateurs et les commerçants azuréens.
•
©France 3 Côte d