Le groupe de musique "Les P'tites Ouvreuses" a fété la Saint Jean dans un Ephad de Nice en proposant un bal aux residents, à leur familles et bien sûr aux soignants. La reprise a été une belle respiration pour tout le monde apres des mois de confinement.
Nous sommes à Nice, à la maison de retraite St-Jean Helios, non loin du port. L'épidémie de Covid-19 a épargné les 66 résidents, qui souffrent de la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson. Ce jour-là, l'ambiance est à la fête.
Les P'tites ouvreuses sont en résidence d'artiste, le groupe va s'adapter au public et faire preuve d'inventivité. Normalement, la formation niçoise aurait du venir une fois par mois à partir de février pour "des ateliers de créations musicales, centrés sur les gestes et le toucher" mais le coronavirus est passé par là.
L'aventure s'est terminée avec le confinement.
Cédric explique aussi que la musique est un terrain de recherche, qui a des vertus thérapeutiques.Tous les jeudis les musiciens exploraient et composaient des musiques, jeux, danses et chansons de bal dans l'établissement pour compléter le répertoire du bal interactif Guinguette Chic. Et ces travaux se faisaient in situ, parmi les résidents, leurs familles et les équipes, à la recherche du bal perdu, une façon de concevoir la création artistique au service du bien être !
La musique, ça fait du bien, ça rend heureux, c'est une évasion et pour nous, c'est un public gratifiant.
Le contact manque aux personnes âgées, là, ils dansent, ils font des farandoles. Et ces travaux se faisaient in situ, parmi les résidents, leurs familles et les équipes , à la recherche du bal perdu, une façon de concevoir la création artistique au service du bien-être
Pour jouer, créer et surtout rencontrer un public unique, d'habitude si isolé du monde extérieur.