Nice s'impose face à Guingamp avec la manière

Succès mérité pour Nice face à Guingamp (2-5), dimanche 11 mars , pour la 29e journée de Ligue 1. Le niçois Alassane Pléa a marqué 4 buts et remet Nice dans le bon wagon pour la course à l'Europe.

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Nice monte à la 7ème place avec 42 points et se retrouve entre Nantes (5e, 43), Rennes (6e, 42) et Montpellier (8e, 41).

Trois buts du pied droit, un du gauche, une tête repoussée par les montants, Pléa a fait oublier l'absence de Mario Balotelli côté niçois. Et cette Balotelli-dépendance souvent évoquée, à juste titre, par les experts du "Gym". 

L'avant-centre a d'abord profité d'une énorme erreur de marquage de Christophe Kerbrat et Felix Eboa qui ont déserté l'axe, sur un contre du Gym, pour le laisser partir seul et tromper du gauche Kalle Johnsson (1-1, 23). Pléa, 25 ans samedi 10 mars, a ensuite devancé Jonathan Martins-Pereira sur un ballon aérien, avant de crocheter Kerbrat et d'ajuster Johnsson du plat du pied droit (2-1, 47), puis d'inscrire deux autres buts sur des frappes à ras de terre (3-1,58, et 5-2, 90+2).

Entre temps, le natif de Lille avait aussi placé une superbe tête lobée sur la jonction de la transversale et du poteau droit de Johnsson (42).
Bassem Srarfi y est aussi allé de son but de la tête, quelques minutes après son entrée en jeu (4-2, 86).

Malgré ce résultat logique, l'OGCN s'était sérieusement fait secouer en début de match.  L'En-Avant avait attaqué pied au plancher, Clément Grenier frappant directement dès la 2e minute un coup-franc près de la ligne de corner.
Guingamp était récompensé de sa bonne entame par un pénalty indiscutable transformé par le même Grenier (1-0, 8), soit son premier but sous ses nouvelles couleurs et surtout sa première réalisation depuis presque deux ans, la dernière datant de fin avril 2016.


Marlon, auteur de la faute qui a amené le pénalty, a été bien malheureux sur ce match. Il a dévié dans ses buts, de la tête, un coup-franc de Grenier
(83) permettant à Guingamp de relancer le suspense en revenant brièvement à 2-3.
Les déboires du défenseur brésilien n'ont pas pu empêcher la supériorité niçoise, soulignée par une statistique éclairante (cinq buts pour cinq tirs cadrés), d'aboutir à une relance du "Gym" dans la course à l'Europe.

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