Nice fait partie des 7 villes sélectionnées par le gouvernement dans le cadre de cette expérimentation censée améliorer la sécurité des piétons au passage protégé.
C'est un peu comme le feu orange pour les voitures. Une fois que le piéton voit le feu jaune, il doit s'arrêter s'il est sur le point de traverser ou continuer s'il est engagé sur le passage protégé.
Cette expérimentation sera menée dans les villes de Metz, Nancy, Nantes, Nice, Strasbourg, Toulouse et Versailles.
Un arrêté a été publié le 21 avril au journal officiel. Il prévoit deux sites d'expérimentation à Nice aux croisements :
- Rue Barla / rue Bavastro
- Boulevard général Louis Delfino / rue Auguste Gal
Le croisement entre le boulevard général Louis Delfino et la rue Auguste Gal sur Google Street View :
Plus de sécurité ?
On peut comparer cette nouveauté à un bonhomme vert qui clignoterait pour annoncer la fin du passage autorisée et l'arrivée du bonhomme rouge.
"Il faut regarder si cela ne déclenche pas un sentiment d'urgence pour certains qui vont se mettre à courir pour traverser en voyant le feu orange" explique Anne Lavaud, déléguée générale de l'association Prévention Routière, à Franceinfo.
40 % des accidents mortels de piétons ont lieu sur un passage piéton mais dans la grande majorité des cas ce sont les voitures qui sont en cause et non le comportement des piétons qui auraient traversé en retard.
Quel calendrier ?
Le maire de Nice est chargé de l'exécution de l'arrêté, c'est-à-dire de sa mise en place et peut le faire dès qu'il le décidera. Ce dispositif est expérimenté pour une durée de deux ans, indique le gouvernement.
Un rapport sera ensuite remis aux autorités pour décider ou non de la généralisation de ce feu jaune pour les piétons.
Une autre expérimentation avait été testée avec succès dans la ville de Strasbourg : un feu mixte piétons-cyclistes et un décompteur avaient été ajoutées au code de la route en juillet 2022.