La vente de ses parts dans la société aéroportuaire doit rapporter 81 millions d’euros à la Métropole.

Il y a cinq ans, Christian Estrosi évoquait un possible rachat de l’aéroport par la ville. Ce vendredi, il a fait voter en conseil métropolitain la vente de 4% de ses actions dans la société aéroportuaire à la Banque des territoires, une direction de la Caisse des dépôts et consignations.

"L’aéroportNice doit demeurer au service du territoire, a justifié le conseiller métropolitain Philippe Pradal. Il ne faut pas un investisseur d’opportunité mais quelqu’un qui partage nos questions stratégiques. Nous avons fait le choix de la Banque des territoires au regard de la confiance que nous leur portons. La métropole conservera 1% des parts, nous permettant de continuer à participer au conseil de surveillance, et de nous tenir informés des prises de décisions stratégiques."
 

"Résonnement à court terme"


Un choix qui a fait bondir l’opposition. Patrick Allemand (PS) : "Quelle fiabilité accorder à quelqu'un qui raisonne à court terme et vend 81 millions d’euros un portefeuille d'actions qui a rapporté en 2019 plus de 4 millions d’euros de dividendes annuels ? Aucune !"

Le produit de cette vente permettra à la Métropole, précise son président Christian Estrosi, de poursuivre la politique d’investissements, de désendettement et de soutien au pouvoir d’achat.

En 2014, lors du débat sur la privatisation des aéroports, qui étaient alors la propriété à 60% de l’Etat, Christian Estrosi s’y était farouchement opposé, puis avait envisagé que la ville de Nice rachète les parts ! Il avait aussi organisé une consultation à laquelle 35.000 Niçois avaient répondu… et rejeté à 97% le principe de la privatisation.

 
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