Olivier Bettati, Président du Groupe "Mon Parti C’est Nice", proche de Marion Maréchal-Le Pen demande l'ouverture d'une commission d'enquête municipale "au même titre que les députés LR demandent une commission d'enquête parlementaire."
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"Les Niçois ont le droit de savoir"
"Le temps des questions est arrivé. Personne ne pourra se soustraire à la vérité," a déclaré Olivier Bettati lors d'un conférence de presse cet après-midi. Bernard Caseneuve demande à la police des polices une "évaluation technique" sur le dispositif de sécurité, il a raison, les députés Les Républicains demandent l'ouverture d'une commission d'enquête parlementaire, ils ont raison. Les Niçois ont le droit de savoir."Dans un document distribué à la presse, une note de service de la ville de Nice sur l'organisation du feu d'artifice du 14 juillet. il est indiqué que "la Police municipale relèvera les effectifs Police nationale à 20h30 pour prendre en compte la totalité du plan de circulation sauf le point Phocéens promenade relevé à 20h00."Le temps des questions est arrivé. Personne ne pourra se soustraire à la vérité
"On sait aujourd'hui que le camion a évité ce barrage en passant sur le trottoir. Pourquoi des blocs en béton n'ont-ils pas été installés pour éviter toute intrusion ? demande Olivier Bettati. A ses côtés, Benoît Kandel, ancien 1er adjoint à la ville en charge des questions de sécurité confirme: "J'ai acheté en 2009 un véhicule plateau doté d'une grue capable de poser ces blocs en béton. Le 14 juillet, rien n'a été fait pour s'opposer à l'intrusion par la force d'un véhicule sur la promenade des Anglais."
"C'est une faute.lourde"
"C'est une faute lourde", affirme Olivier Bettati qui vise précisément Christian Estrosi, premier adjoint au maire de Nice chargé de la sécurité et le commandement de la police municipale. "Tout n'incombe pas à l'Etat, si on n'est pas satisfait du dispositif de sécurité, on annule la manifestation. Quand on est un patron, on ne se défausse pas sur les autres", explique Benoît Kandel.
Concernant le système de vidéo-surveillance, les deux hommes affirment "qu'ils n'y avaient que trois agents devant les caméras ce soir là, ce n'est pas acceptable."