Opération escargot des taxis à Nice et Toulon : les perturbations auxquelles s’attendre

Les chauffeurs de taxis organisent une opération escargot dans les Alpes-Maritimes et dans le Var, ce lundi 29 janvier, pour protester contre un des articles du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

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Tandis que le gouvernement peine à contenir la colère des agriculteurs, les taxis entrent dans la danse de la contestation. Le syndicat des taxis des Alpes-Maritimes (STI 06), celui de Cannes et la Fédération des taxis indépendants (FTI 06) appellent à une "grève reconductible" pour marquer leur opposition au projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Ce lundi 29 janvier, un premier convoi partira dès 7 heures de l’aérodrome de Cannes Mandelieu. Les véhicules s'engageront au pas sur l’autoroute A8, avant de sortir en direction de la préfecture, par la sortie "Aéroport". Leur arrivée est prévue entre 8 heures et 8 heures 30.

Dans le même temps, un second convoi roulera là aussi très lentement sur l’autoroute A8 depuis Nice Est, jusqu’à cette même sortie "Aéroport". Ils prendront la direction du centre administratif départemental des Alpes-Maritimes (CADAM).

Les deux convois convergeront ensuite vers le siège de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), avenue du Roi-Robert, via la voie Mathis.

Des actions prévues à Toulon

Des opérations escargot seront également organisées sur l'A50 et l'A57 en direction de Toulon, prévient la préfecture du Var, qui conseille "d'éviter ces secteurs et de reporter ses déplacements."

Cette mobilisation fait suite à une première grève, le 11 décembre 2023, à l'appel des principaux syndicats de taxis.

 Une nouvelle convention avec l'assurance maladie

Les professionnels dénoncent une nouvelle convention avec la Caisse d’assurance maladie, qui encadre le transport sanitaire des personnes non prises en charge par les ambulances. Une activité qui représente entre 60 et 100% des revenus des taxis.

Depuis le 1er janvier 2024, la loi impose que les transports sanitaires soient effectués en covoiturage. Dans le cas contraire, le remboursement est minoré. Une décision prise "sans concertation", déplorent les syndicats.

De nouveaux tarifs doivent s’appliquer à compter du 1er février. Les professionnels sont tenus de signer cette nouvelle convention avec l’assurance maladie, sous peine de perdre cette part de leur activité. 

Les syndicats demandent le "report" de cette convention, ainsi qu’une "clarification" des tarifs fixés par la CPAM.

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