Palpation policière à Nice : ce que l'on sait de la vidéo qui agite les réseaux sociaux

Une vidéo relayée par un avocat parisien montre la palpation d'une femme au niveau de la poitrine quartier des Moulins à Nice. Geste de sécurité ? Ou "agression sexuelle" comme l'affirme son Tweet ? Eléments de réponse.

Yassine Bouzrou, c'est un des avocats de la famille d'AdamaTraoré, ce jeune mort après son interpellation par les gendarmes, le 19 juillet 2016, à Beaumont-sur-Oise dans le Val d'Oise.

Selon la page d'accueil du site de son cabinet parisien, il fait partie avec son associée des « trente avocats les plus puissants de France ». Pouvoir d'agitation sur les réseaux sociaux, certainement.

En quelques heures, l'avocat a suscité des milliers de partages et de commentaires en tweetant ce 11 mars la vidéo d'une palpation pratiquée sur une femme, à Nice. Selon lui, il s'agit d'une "agression sexuelle".

La palpation au niveau de la poitrine est-elle inappropriée ? Est-elle pratiquée par un homme ou une femme ? Où ? Dans quelles circonstances ? De la part de Me Bouzrou, pas plus d'informations. L'avocat n'est pas disponible pour répondre à nos questions.

De son côté, la Police Nationale a donné des informations sur l'intervention filmée. Son service de communication nous a affirmé que la palpation avait bien eu lieu à Nice, dans le quartier des Moulins, et qu'elle avait été pratiquée par un agent féminin.

Elle a eu lieu dans le cadre d'une recherche de stupéfiants. Elle l'a précisé aussi sur Twitter :

De son côté le syndicat Unité SGP Police 06, par la voix de son secrétaire départemental, nous donne sa lecture de cette agitation sur les réseaux sociaux.

"Rien ne me choque"

Sur les faits filmés ? "Rien ne me choque", estime Laurent Martin de Frémont.

"La palpation peut paraître appuyée, mais quand on cherche des stups, un couteau, ou une lame de rasoir, on peut s'apesantir sur des parties considérées comme intimes".

"Sur le terrain, on agit pour s'assurer de sa propre sécurité, et de celle de ses collègues". A fortiori dans les quartiers "où on est sur des problématiques de violences urbaines."

Sur l'intention des Tweets ? "Police-bashing. Complètement". Le syndicat se réserve d'ailleurs la possibilité de porter plainte pour dénonciation calomnieuse.

Comme on dit dans la police, "Circulez, il n'y a rien à voir".

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