L'Union cycliste internationale (UCI) sollicitera la Fédération française de cyclisme (FFC) pour procéder aux contrôles de Paris-Nice, du 3 au 10 mars, après le refus de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) de prêter son concours.
La Fédération internationale a qualifié mardi la décision de l'AFLD, annoncée vendredi dernier, de "regrettable, d'autant plus que la CAFD (la commission compétente de l'UCI) entendait renforcer sa coopération" avec l'agence française. L'UCI a ajouté qu'elle comptait partager avec l'AFLD "les informations du passeport biologique et du système de localisation (Adams) dans les limites du droit international sur le partage des données et en conformité avec les règlements de l'Agence mondiale antidopage (AMA)".
Pour Paris-Nice, l'UCI a déclaré qu'elle allait se conformer à l'article 167 de son règlement antidopage et "solliciter la fédération nationale responsable de l'organisateur pour fournir les médecins et/ou infirmiers préleveurs, lesquels procèderont aux opérations de contrôle en lieu et place de l'AFLD".
"Les contrôles antidopage se dérouleront donc normalement sur cette épreuve, conformément aux règles de l'UCI et du Code mondial", a souligné la fédération internationale. Vendredi dernier, l'AFLD avait expliqué "qu'il ne lui n'était pas possible, en l'état des discussions avec l'UCI, de prêter son concours à cette fédération internationale pour, dans l'immédiat, effectuer des contrôles relatifs à Paris-Nice".
Elle avait évoqué à propos de l'UCI, mise en cause à l'occasion de l'affaire Armstrong, les "graves errements qui ont été antérieurement relevés et sur lesquels toute la lumière n'a pas été faite à ce jour".