Aide aux migrants : trois mois de sursis requis en appel contre Pierre-Alain Mannoni

Pierre-Alain Mannoni, enseignant-chercheur à la faculté de Nice Sophia Antipolis, avait été interpellé en octobre à la Turbie avec dans sa voiture trois Erythréennes dont une mineure. 3 mois de prison avec sursis ont été requis par l'avocat général de la cour d'appel d'Aix-en-Provence contre lui.

Comme pour Cédric Herrou, agriculteur militant de la vallée de la Roya qui a comparu devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence, Pierre-Alain Mannoni s'est rendu à la convocation de la justice, mais il n'était pas seul.

Reportage à Aix ce lundi :

Pierre-Alain Mannoni, 45 ans, enseignant-chercheur à la faculté de Nice Sophia Antipolis, avait été interpellé le 18 octobre dernier au péage de la Turbie avec dans sa voiture trois Erythréennes dont une mineure. Relaxé en première instance, il comparaît cet après-midi devant la cour d'appel d'Aix.
Trois mois de prison avec sursis ont été requis par l'avocat général de la cour d'appel d'Aix-en-Provence contre Pierre-Alain Mannoni, un enseignant-chercheur poursuivi pour avoir aidé et transporté trois jeunes migrantes près de la frontière franco-italienne et relaxé en première instance.


"C'est un citoyen ordinaire qui ne respecte pas le texte de loi en le connaissant très bien du fait de ses activités militantes", a estimé l'avocat général dans son réquisitoire, craignant également un "risque de réitération très important".


Pierre-Alain Mannoni, 45 ans, est à la fois  chercheur et enseignant à Sophia-Antipolis, dans les Alpes-Maritimes. Il doit répondre devant la justice d'aide aux migrants. En effet, le 18 octobre 2016, il avait cherché à convoyer trois Erythréennes dans son véhicule  jusqu'à son domicile de Nice. Elles séjournaient dans un centre de vacances SNCF occupé illégalement par des militants associatifs. Pierre-Alain Mannoni avait été interpellé sur l'autoroute, au péage de  La Turbie.

UN PREMIER PROCES LE 23 NOVEMBRE


Pierre-Alain Mannoni a comparu devant le tribunal correctionnel de Nice le 23 novembre 2016 pour aide  au séjour et aide à la circulation d'immigrés clandestins. Il encourrait jusqu'à 5 ans de réclusion et 30.000 euros d'amende mais il a été relaxé contre l'avis du procureur, qui avait requis 6 mois de prison avec sursis. Le parquet avait fait appel.



Le procès en appel est attendu en fin d'après-midi. Les réquisitions du procureur général sont attendues dans la soirée, comme les plaidoiries  des avocat de Pierre-Alain Mannoni.

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