Le masseur du campus universitaire de Nice contre lequel une étudiante a porté plainte pour agression sexuelle et viol a été mis en examen et écroué.
C'est une affaire qui fait grand bruit, tant à l'université de Nice-Sophia-Antipolis, que pour le syndicat Unef.
Alors que des massages avaient été proposés pour les étudiants, une jeune fille, résidente de la cité universitaire Jean Médecin, a porté plainte pour viol.
"Le masseur agresseur présumé (âgé de 37 ans) a été mis en examen et écroué depuis le 15 novembre dernier".
a informé le procureur de la République à Nice, Jean-Michel Prêtre, confirmant une information de France Bleu Azur.
Le Crous devrait se constituer partie civile
A la suite à cette plainte, le Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires (Crous) de Nice-Toulon avait annoncé suspendre les séances de massage gratuites expérimentées depuis début novembre. Les séances se déroulaient dans trois cafétérias et trois résidences de Nice.
Le Crous avait annoncé qu'il se constituerait partie civile "si le procureur donnait suite au dépôt de plainte" et avait précisé prendre en charge, via son avocat, la défense de l'étudiante.
"Le Crous a rompu toute relation avec le masseur qui lui avait été recommandé par l'Unef et celui-ci ne remettra jamais les pieds au Crous", avait déclaré à l'AFP le directeur du Crous Régis Hoyer.