Ils avaient été appelés pour une fumée suspecte en début de soirée quartier Bon-Voyage à Nice. Mais les pompiers ont fait un aller-retour, après avoir reçu des jets de pierre. Aucune victime n'est à déplorer
Il est 19h30 ce lundi quand les pompiers sont appelés pour une fumée suspecte, quartier Bon-Voyage à Nice.
Ils pensent devoir traiter un incendie consécutif à un feu de matelas, au sous-sol de d'un immeuble situé 4, rue des Coteaux. Arrivés sur place, ils réalisent qu'ils sont tombés dans une embuscade : ils sont accueillis par des jets de pierre. Ce caillassage endommage leur camion, à l'avant et sur le côté. Les pompiers repartiront aussitôt, il n'y a pas de blessé.
[⚠️Alerte Info]#TouchePasaMonPompier Caillassage des @PompiersFR des @AlpesMaritimes #Nice06 : Appelés pour un #feu, les #Pompiers tombent dans une embuscade et se font caillasser. Lire: https://t.co/0Wd95FvgWZ pic.twitter.com/YGMQw8cIGw
— UDSP 06 ® (@udsp06) 26 mars 2018
La classe politique dénonce ces jets de pierre, le maire de la ville et patron de la Métropole, Christian Estrosi, demande la création d'un délit spécifique.
Tout mon soutien aux #pompiers du @sdis_06 de Bon Voyage après l'embuscade et le caillassage dont ils ont été victimes. Une nouvelle attaque après celle de la caserne en novembre. Il faut un délit spécifique pour ceux qui s'attaquent aux pompiers, policiers, militaires. https://t.co/NgiFWE9kIG
— Christian Estrosi (@cestrosi) 26 mars 2018
Je condamne le caillassage scandaleux d'un fourgon de sapeurs-pompiers à #BonVoyage. S'attaquer à nos pompiers c'est s'attaquer à des hommes courageux qui incarnent la République #Nice06
— Eric Ciotti (@ECiotti) 26 mars 2018
#Nice06 Je condamne le guet apens dans lequel est tombé un véhicule de sapeurs-pompiers à #BonVoyage. La République ne doit pas céder un pouce de terrain dans ce quartier.
— Patrick Allemand (@patrickallemand) 27 mars 2018
#TouchePasAMonPompier
Les soldats du feu ont lancé une campagne nationale avec le hashtag #TouchePasAMonPompier.
Ils dénoncent les attaques répétées dont ils sont l'objet dans l'exercice de leurs fonctions.
En France, en 2016, 2.280 agressions ont été recensées, non plus lors d'interventions dites "sensibles", mais bien au quotidien.