Invité ce mardi matin de France Info, le député-maire de Nice, a laissé entendre qu'il pourrait lui aussi être candidat à la présidence de l'UMP.
Pour le député-maire de Nice, l'UMP est en "danger de mort" après avoir subi "deux crises terrifiantes", la présidence "truquée, volée de 2012", et l'affaire Bygmalion.
Selon lui, "la seule chose qui peut empêcher la mort de l'UMP c'est une remise en cause profonde, une révolution culturelle."
Et Christian Estrosi de dénoncer les clans, la "théorie des quotas", les "querelles de personnes" et autres "petites manœuvres du microcosme".
Ce qu'il souhaite - alors que se tient ce soir un bureau politique exceptionnel - c'est que les trois premiers ministres pressentis pour diriger le parti jusqu'au congrès, le fassent en acceptant de jouer un "rôle neutre", en ne se consacrant qu'à la préparation de ce congrès.
Et dans le cas contraire, Christian Estrosi se pose la question à lui même, celle d'une éventuelle candidature. Et bien il "n'écarte rien au cas où" il n'obtient pas "tout ce (qu'il) demande aujourd'hui" et notamment une "décision collective et qui avance".