Christian Estrosi s'est bien gardé de donner des consignes de vote à l'issue du premier tour des primaires de la droite et du centre ce dimanche. Soutien affiché de Nicolas Sarkozy, il n'a pas souhaité comme l'a fait son mentor, donner la consigne de voter pour François Fillon dimanche 27 novembre.
La réaction de Christian Estrosi à l'issue de la soirée :#PrimaireDroite @cestrosi sur l'appel à voter au 2nd tour :"je veux prendre le temps de la réflexion"
— France 3 Côte d'Azur (@F3cotedazur) 20 novembre 2016
Christian Estrosi s'est bien gardé de donner des consignes de vote à l'issue du premier tour des primaires de la droite et du centre ce dimanche. Soutien affiché de Nicolas Sarkozy, il n'a pas souhaité comme l'a fait son mentor, donner la consigne de voter pour François Fillon dimanche 27 novembre.
Son discours complet, rend hommage à Nicolas Sarkozy. :
"Aujourd’hui, plus de 4 millions de Français se sont engagés pour l’alternance. Cette mobilisation extraordinaire signe la volonté farouche de nos compatriotes d’en finir avec ce quinquennat Hollande, fait de mensonges et de trahisons. 5 longues années de cauchemar pour les Français qui veulent définitivement tourner la page des années de socialisme.
Je tiens à remercier les bénévoles qui, partout en France, ont rendu possible l’organisation de cette primaire marquant le début de la reconquête et du redressement de la France.
Depuis 2014, Nicolas Sarkozy a redressé notre famille politique, qui était profondément divisée, et a permis à la droite de bâtir un projet d’alternance qui est aujourd’hui plébiscité. Il nous a également offert l’opportunité historique d’organiser cette mobilisation citoyenne.
Je veux également remercier Nicolas Sarkozy de m’avoir offert, à deux reprises, l'opportunité de servir mon pays. Je suis fier d’avoir été son ministre et d’avoir contribué, à ses côtés, à réformer la France. Ensemble, nous avons préservé et modernisé notre industrie.
A l’occasion de cette campagne, nous avons également formulé des propositions audacieuses pour redresser l’économie française que je souhaite voir appliquer dans les années à venir.
La loyauté, la fidélité sont pour moi des valeurs déterminantes et toute ma vie j’ai été aux côtés de Nicolas Sarkozy. Dans ses succès comme dans ses échecs, mon amitié ne lui a jamais fait défaut. Je n’ai pas l’intention de renier mes valeurs.
Je veux saluer aussi son combat permanent contre les extrêmes que je partage et que je veux poursuivre.
C'est sur ce combat, sur la restauration de l'Etat, sur le redressement de l'économie que Francois Fillon et Alain Juppé doivent prendre des engagements forts pour que nos valeurs l'emportent."