Trois médecins et un vétérinaire viennent renforcer le Conseil scientifique chargé d'éclairer les décisions du gouvernement sur la crise du Covid-19. Olivier Guérin, chef du pôle gériatrie du CHU de Nice en fait partie.
Quatre nouveaux membres, dont un vétérinaire de formation et une spécialiste des maladies psychiatriques, ont rejoint le Conseil scientifique chargé de guider le gouvernement pendant la pandémie de Covid-19, selon un décret paru ce mercredi 17 février au Journal officiel.
Le chef du pôle gériatrie du CHU de Nice Olivier Guérin en fait partie.
Ces trois autres nouveaux membres sont :
- Angèle Consoli, pédopsychiatre à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière
- Thierry Lefrançois, vétérinaire de formation et chercheur au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) de Montpellier. Celi-ci se voit comme "un pont avec la profession".
- Catherine Chirouze, infectiologue au CHU de Besançon.
L'apport d'un vétérinaire dans ce Conseil scientifique était réclamé depuis plusieurs mois, notamment par le député des Alpes-Maritimes LREM Loïc Dombreval. L'Élysée s'y était engagé.
Olivier Guérin, est l'actuel chef du pôle gériatrie du CHU de Nice et président de la Société française de gériatrie.
Il a été de 2014 à 2020 adjoint au maire de Nice, délégué à la Santé, à l’autonomie et à la silver économie, et conseiller métropolitain, en charge donc des sujets liés à la santé, la prévention, l’autonomie mais aussi l’innovation.
Toutes mes félicitations à mon ami le professeur Olivier Guérin, Chef du pôle Réhabilitation, Autonomie, Vieillissement @CHUdeNice, président de la @LaSFGG, qui vient d'être nommé au Conseil Scientifique. Il a été de 2014 à 2020 un brillant adjoint à la santé de la @villedenice. pic.twitter.com/tIM8mFhsiI
— Christian Estrosi (@cestrosi) February 17, 2021
La Société française de gériatrie et gérontologie est une société savante qui rassemble 4 000 médecins, gériatres et gérontologues en France. Elle s'implique dans tous les domaines de la recherche sur le vieillissement et les maladies liées au vieillissement comme Alzheimer, les insuffisances cardiaques, le cancer, la grippe, mais aussi le Covid-19.
Elle travaille aussi sur les problématiques liées à la place des personnes âgées dans la société.
Il est à l’origine du projet « Bien Vieillir » du CHU de Nice, ce projet mené avec l’université Côte d’Azur a pour objectif d’inventer le modèle du bien vieillir et de la santé du future.
Le 5 janvier denrier, ce Niçois avait estimé dans un article du journal Le Point qu'il fallait "accélérer la campagne française de vaccination en la rendant accessible plus vite que prévu au personnel soignant." Ce n'était pas le cas à cette date.
Le Conseil scientifique créé en mars 2020 pour accompagner le gouvernement dans la gestion de la pandémie de Covid-19 compte désormais 17 membres. Il a été repproché ces jours ci, le manque de communication du Conseil et d'affichage de ses avis comme cela était le cas les mois passés.
"Le Conseil scientifique travaille, ce n'est pas parce que nous ne sommes pas dans médias que nous ne travaillons pas, au contraire, nous travaillons peut-être mieux dans le silence", répond le Pr Delfraissy, en indiquant que les prochaines réflexions du Conseil scientifique porteraient sur les variants du coronavirus
ou encore sur la gestions de la pandémie "sur la durée".