Le responsable de l'incendie de Castagniers condamné à 4 mois de prison avec sursis, sa compagne relaxée

Le 17 juillet 2017, un violent incendie ravage 120 hectares sur la commune de Castagniers près de Nice après un barbecue mal éteint au domicile d'un couple. Le tribunal correctionnel de Nice a condamné le prévenu à quatre mois de prison avec sursis. Sa compagne est relaxée.

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Le 25 septembre dernier, un couple comparaît devant le tribunal correctionnel de Nice. Âgés de 30 et 31 ans, tous deux éducateurs sportifs, ils doivent  répondre de mise en danger d’autrui par violation d’une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence et destruction involontaire du bien d’autrui par incendie.
 
Après de longs mois d'investigations, suite à un barbecue mal éteint, la justice leur reproche d'être à l'origine du départ d'un feu qui, à partir du 17 juillet et pendant plusieurs jours, ravagera 120 hectares au total. 

Le 17 juillet 2017,  l'homme avait procédé à la dispersion des cendres du barbecue, organisé la veille dans le jardin de la villa où le couple louait un appartement pour fêter leur déménagement vers la région de Carcassonne, à proximité d'un buisson.
   


Lors de l'audience, le procureur requiert des peines de 8 et 4 mois d'emprisonnement avec sursis et mise à l'épreuve et met en avant le non-respect de l'arrêté préfectoral local qui impose, pour un "feu de cuisson" en période rouge (estivale) des règles de sécurité draconiennes, et notamment de noyer totalement le foyer après utilisation du barbecue. 
Le tribunal a statué : il requalifie les faits en destruction involontaire par un manquement à une obligation de prudence et condamne l'homme à quatre mois de prison avec sursis sans inscription au casier judiciaire. Sa compagne est relaxée.


La suite


L'affaire n'est pas totalement terminée : les demandes des parties civiles seront examinées le 19 février prochain.
"Ce qui importe, c'est la reconnaissance de la culpabilité qui va entraîner une indemnisation des victimes", a salué Me Christophe Petit, avocat de certaines parties civiles, en rappelant qu'il était "plutôt rare" de tenir un coupable dans ce type d'affaires d'incendie involontaire. 

 
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