Une étude menée par un sismologue de l'IRD et de l'Université Côte d'Azur a identifié une vitesse de propagation inhabituelle lors du séisme de 7,5 survenu en Indonésie en 2018. Ces résultats pourraient aider à mieux anticiper les événements futurs.
La vitesse du séisme a un impact très important sur l'intensité de la secousse .La découverte d'une vitesse de propagation plus rapide remet en question les modèles actuels de tremblements de terre.
Cette vitesse a pu être déterminée grâce à des outils innvovants développés par le laboratoire Geoazur.
Les chercheurs suggèrent d'étendre le type d'étude utilisé par l'équipe de l'IRD et de l'Université Nice Côte d'Azur à d'autres failles dans le monde. L'objectif étant de pouvoir ainsi mieux anticiper les effets des séismes.
Les tremblements de terre se produisent lorsque les roches situées de part et d'autre d'une faille tectonique se déplacent brusquement dans des directions opposées. La faille produit alors deux ondes sismiques principales : les ondes « S », qui cisaillent les roches et se propagent à environ 3,5 km/s, et les ondes « P », qui compriment les roches et se propagent plus rapidement, à environ 5 km/s.
L’équipe de chercheurs envisage de poursuivre ses travaux, pour déterminer si la vitesse du séisme de Palu a favorisé les glissements de terrain côtiers et sous-marins, qui auraient à leur tour pu contribuer au tsunami.