Le Collectif Ultras Paris a annoncé le boycott du déplacement à Nice. Il proteste contre un arrêté préfectoral des Alpes-Maritimes limitant leur nombre à 200 et il a porté l'affaire devant la justice. La demande a été rejeté.
Les supporters parisiens ne sont pas contents du tout. Le 21 septembre dernier, le préfet des Alpes-Maritimes a limité leur nombre à 500 pour le match de leur club, le PSG, à l'Allianz Riviera ce samedi contre l'OGC Nice pour le compte de la 8e journée.
Puis le représentant de l'Etat a revu sa copie le 26 et il a revu le chiffre à la baisse. Ils ne pourront qu'être 200 au stade.
La réponse du Collectif Ultras Paris ne s'est pas fait attendre : il appelle au boycott mais pas seulement. Il a décidé de porter l'affaire devant la justice.
Les supporters parisiens attaquent le préfet des Alpes-Maritimes en justice (Nice-Matin) https://t.co/iLvOvMH0bx #PSG #TeamPSG #OGCNPSG pic.twitter.com/jAPHV0dwcW
— Canal Supporters (@CanalSupporters) 28 septembre 2018
Un stade comble pour la rencontre
35 000 personnes sont attendues ce samedi 17 heures pour une rencontre entre un club de la capitale qui bat son record de point à l'issue de la 7e journée de championnat et les Aiglons de l'OGC Nice, qui figurent à la 11e place du classement.
Rejet de leur demande
La réponse est tombée dans l'après-midi : la requête de l’Association Nationale des Supporters est rejetée.
Selon le tribunal administratif "l’association requérante n’est pas fondée à demander la suspension de l’exécution de l’arrêté du préfet des Alpes-Maritimes du 26 septembre 2018. Par suite, sa requête, y compris les conclusions à fin d’injonction et celles présentées au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative, doit être rejetée."
Il est expliqué dans cette décision que "de nombreuses autres décisions du même type n’ont pas fait l’objet de recours antérieurement" et "qu’il existe une rivalité historique entre les supporters des deux clubs, qui a conduit par le passé à plusieurs affrontements" référence est faite à des incidents passés.