Alors que deux nouveaux charançons rouges viennent d'être capturés à Nice, la mairie demande aux particuliers d'être vigilant. Chacun doit contrôler l'état de santé des ses palmiers sous peine de poursuites. 

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Un palmier qui se dessèche, asymétrique, aux palmes percées... attention, il est peut-être victime de charançons rouges. Deux de ces insectes qui attaquent les palmiers viennent d'être capturés dans des pièges, l'un à Castel des Deux-Rois, l'autre à l'aéroport. Alors la mairie de Nice se met en ordre de bataille. Pas question de voir la Promenade des Anglais décimée. 

Alerte rouge sur la ville

Sur la Côte d'Azur, 100 000 palmiers sont ainsi menacés, 17 000 rien qu'à Nice. Les agents des espaces verts de la ville sont sur le pied de guerre, ils ratissent chaque zone infestée sur un périmètre de 500 m à la recherche de la moindre trace de charançon. Les particuliers aussi sont mis à contribution. Chacun doit veillez à la bonne santé de son ou ses palmiers. Le mieux: faire appel à un jardinier professionnel qui mettra en place un traitement préventif à base de produits chimiques ou de nématodes, de petits vers qui empoisonnent les charançons. En cas de manquement, l'Etat, la collectivité et la ville peuvent engager des poursuites pour "mise en danger du patrimoine végétal d'autrui". 
 

Des champignons à la rescousse

Ce dispositif de prévention est mis en place car pour l'instant aucune solution n'est totalement satisfaisante pour lutter contre ces insectes. Et c'est peut-être un champignon qui viendra à bout du coléoptère, le "Beauveria Bassiana". Un traitement 100% naturel puisque ce champignon mange les larves des charançons. Associé aux nématodes (vers) qui détruisent les adultes, la nature pourrait faire des miracles. Nice est volontaire pour tester ce dispositif dans le cadre d'un protocole expérimental. Reste à obtenir l'agrément du Ministère de l'Agriculture. 


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