Le Théâtre national de Nice (TNN), dirigé par Irina Brook, reconduit pour sa saison 2017-18 son festival Shakespeare. Découvrez le programme de la saison à venir.
Prolongée à son poste jusqu'en 2020, la metteur en scène britannique, adepte d'un théâtre rayonnant hors les murs et vers la jeunesse, peut se flatter d'un premier bilan positif (taux de fréquentation en hausse en 2016-17, à 83%) et d'un renouvellement du public (34% de nouveaux abonnés la saison dernière).
Le Théâtre national de Nice (TNN), dirigé par Irina Brook, reconduit pour sa saison 2017-18 son festival Shakespeare. Découvrez le programme de la saison à venir.
Se définissant comme "une bohémienne qui n'a jamais passé plus de trois ans quelque part", Irina Brook, 55 ans, entame sa quatrième année:
Je suis pour le moment chez moi à Nice (...) il y a quatre ans, j'étais en résistance pour savoir si j'étais vraiment niçoise", confie t-elle.
Férue de Shakespeare, elle s'en inspire pour développer un théâtre pas élitiste, familiariser des publics nouveaux au grand dramaturge britannique et courtiser le public anglophone, installé ou de passage à Nice, avec un site internet entièrement traduit.
Cette année, elle reprend plusieurs créations, comme "Point d'interrogation" de Stefano Massini :
et "Peer Gynt" d'Henrik Ibsen, qui partiront en tournée.
A l'affiche également, du cirque, des marionnettes avec la compagnie Arketal et la star géorgienne Rezo Gabriaze, les ballets de Monaco, des comédiens palestiniens, des dramaturges contemporains et classiques, et un "Horla" de Maupassant, créé et mis en scène par son protégé, l'acteur niçois Samuel Chariéras. La première est prévue en janvier.
Un festival jeune public
Un tout premier festival jeune public "Génération Z" est programmé à la Toussaint, avec notamment l'astronome niçois Jean-Louis Heudier, ancien directeur de l'observatoire de la Côte d'Azur devenu comédien et auteur.
Il est sur les planches depuis près de dix ans, avec sa pièce sur les astres "Notre terre qui êtes aux cieux".
En mai, le TNN ouvrira une fenêtre sur les 50 ans de mai 1968, en donnant carte blanche à six compagnies sur le thème des utopies culturelles. "Plutôt que de casser des pavés, c'est le côté espoir d'un monde meilleur que le TNN a choisi de privilégier", indique Irina Brook.
Parmi d'autres pistes: "Jouer Shakespeare au milieu d'un supermarché et mener un projet Shakespeare avec des footballeurs". Des contacts sont pris avec l'OGC Nice, le club de la ville. - Avec AFP