Dès l’apparition du Covid est née cette idée qu’il fallait peut-être en profiter pour imaginer un monde nouveau, ne pas repartir, une fois le virus disparu, comme si rien ne s’était passé. On en parle ce mercredi 17 février dans #18h30Paca.
Promis, juré, on ne commettrait plus les mêmes erreurs. Et parmi les principaux maux de l’ancien monde qu’il fallait combattre : le tourisme de masse.
A la fin du 1er confinement, on a bien vu que ces bonnes intentions seraient difficiles à tenir et dès les premiers rayons de soleil les touristes ont afflué comme chaque été dans notre région.
La pression sur certains sites est telle que les autorités réfléchissent de plus en plus à en limiter les accès. Exemple dans les Calanques de Marseille.
Un vieux combat
Pour certains, le tourisme de masse est un combat de vieille date, à l’image du Collectif citoyen 06 qui n’a pas attendu la pandémie pour militer contre l’extension de l’aéroport de Nice.
Né dans les années 60 avec la hausse du niveau de vie, le phénomène n’a cessé de se développer depuis notamment avec la démocratisation du secteur aérien permettant , avec les compagnies low-cost nées au début des années 90, d’aller de plus en plus loin en payant de moins en moins cher.
Le tourisme de masse est aussi appelé surtourisme ou overtourisme tant ses effets peuvent être dévastateurs sur certaines villes, comme Barcelone ou encore Venise, ou certains sites naturels très prisés comme dans notre région les Calanques de Marseille ou les Gorges du Verdon.
>> Voir le classement des sites les plus visités de France selon Globe Trotting.
S'en passer ?
Mais comment juguler le tourisme de masse sans porter atteinte au principe de la liberté de circulation, sans porter atteinte aussi aux retombées économiques qu’il représente.
La région Paca, qui accueille chaque année plus de 30 millions de touristes, fait partie des premières destinations touristiques mondiales.
L’économie du tourisme génère 11% du PIB de PACA et 7,5% de l’emploi régional, avec 148 000 emplois (source : DREAL)
Derrière ce terme de tourisme de masse se cache l’éternel débat entre développement économique et protection de l’environnement.
Nous avons posé la question au présentant des taxis niçois :
Pour en débattre sur le plateau du 18h30 un représentant de chaque camp avec face à face :
- Le cofondateur du Collectif Citoyen 06 Thierry Bitouzé
- Jean-Pierre Ghiribelli Vice -Président Umih Paca UMIH - Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie.