Un troisième suspect mis en examen dans l'enquête sur l'attentat de Nice, qui avait fait 86 morts en 2016, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire fin janvier.
Selon l'AFP, Brahim T., 34 ans, "a déposé une demande de remise en liberté à laquelle il a été fait droit le 29 janvier". Il avait été placé sous contrôle judiciaire.
L'homme né en Tunisie avait été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et écroué le 16 décembre 2016. Il est soupçonné d'avoir joué le rôle d'intermédiaire entre un couple d'Albanais et un Franco-Tunisien, Ramzi Arefa, eux-mêmes suspectés d'avoir participé à la fourniture de l'arme au tueur, Mohamed Lahouaiej Bouhlel.
Il s'agit du troisième des huit mis en examen dans ce dossier à obtenir une remise en liberté, après celles en novembre 2017 de la Franco-Albanaise Enkeledja Zace, puis en août 2018 de Hamdi Zagar, un membre de l'entourage de l'auteur de la tuerie du 14 juillet 2016.
Un neuvième suspect dans l'attentat de Nice, mis en examen, s'était suicidé en prison en juin 2018, quelques jours après le renouvellement de sa détention provisoire.
Si les investigations ont révélé une fascination du tueur pour l'ultra-violence et la propagande djihadiste, les enquêteurs s'interrogent sur une possible revendication opportuniste de son action par l'organisation EI.
L'enquête n'a pas permis de retrouver une profession de foi ou une marque d'allégeance du tueur au groupe djihadiste et aucun élément ne permet d'établir que l'attaque
de Nice a été téléguidée par le groupe EI depuis les zones irako-syriennes.
- Avec AFP