Un journaliste pour un site d'informations alternatif, qui a reconnu avoir jeté un pavé sur la vitrine de la permanence d'Eric Ciotti à Nice était jugé ce mardi 26 septembre. Il a été condamné à 1 an de prison avec sursis, 1 euro de dommage à verser à l'élu pour préjudice moral.
Edwin, 32 ans, journaliste à "Mouais", un magazine d'information alternatif, est jugé ce mardi 26 septembre pour avoir dégradé la permanence du député LR dans la nuit du 18 au 19 mars.
Il a été condamné à 12 mois de prison avec sursis, 1 euro de dommage à verser à l'élu pour préjudice moral. Le tribunal correctionnel de Nice a ainsi suivi les réquisitions du parquet.
La cour avait demandé 12 mois avec sursis et 140 heures de travaux d'intérêts généraux assortis d'une interdiction de se rendre à la permanence de Ciotti.
Le militant a expliqué à l'audience avoir voulu faire prendre conscience à l'élu de l'opposition d'une
grande majorité de la population à la réforme. Ce mardi, le militant a assuré que son acte n'avait rien de menaçant et son avocate a dénoncé un discours excessif de M. Ciotti et des moyens d'enquête "disproportionnés".
Rappel des faits
La permanence du président des Républicains, Eric Ciotti avait été dégradé juste avant le vote à l'Assemblée nationale d'une motion de censure contre le gouvernement au sujet de la réforme des retraites.
La vitrine avait été brisée et un slogan "la motion ou le pavé" avait été tagué. C'est en réalité un galet qui avait transpercé la vitre, c'est sur ce dernier que ces empreintes ont été analysées, nous confie son avocate, Me Pons.
Le bureau est situé sur les quais du port de Nice :
Un journaliste pour le site alternatif "Mouais", ancien journaliste de Monaco Hebdo, Nice Matin âgé de 32 ans, avait comparu le jeudi 30 mars devant le tribunal judiciaire de Nice pour ces faits.
L'homme a reconnu les faits, il se présente comme militant libertaire.
Selon son avocate, Me Laure Pons, est "journaliste, titulaire d'un numéro de carte de presse mais avec une carte de presse qui a expiré depuis un an", habite "dans la région de Nice". Il avait été identifié grâce aux caméras de surveillance de la ville.
Jugé en comparution immédiate, il avait demandé un délai pour préparer sa défense. Il est jugé ce 26 septembre devant le tribunal correctionnel de Nice.
Il encourait jusqu'à 75 000€ d'amende et 4 ans d'emprisonnement.