Une bijouterie de Nice cambriolée en plein jour par le plafond

Le cambriolage s'est produit en début de semaine et en l'absence du bijoutier et de son employée, partis déjeuner. Un cambriolage éclair et sans violence. Une enquête a été ouverte.

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C'est un cambriolage assez surprenant et en plein jour qui s'est déroulé lundi dernier, rue de France, à Nice. Vers 13h15, alors que le bijoutier et la responsable du magasin s'absentent pour aller déjeuner, le commerce est cambriolé. Pourtant, ni la porte blindée, ni le volet roulant n'ont été forcés.

La vidéosurveillance des lieux a enregistré l'image d'un homme habillé d'un sweat à capuche. "La personne a percé le plafond depuis l'appartement situé au-dessus de mon magasin", explique Philippe Leroux, le bijoutier niçois.

Il a fallu creuser la dalle de béton, pendant 5 ou 6 jours, pour créer un trou d'un mètre par cinquante centimètres, sans faire de bruit parce que personne n'a rien entendu. Il ne restait plus que la dalle de placoplatre à casser pour entrer dans le magasin. C'est incroyable de faire un truc pareil !

Philippe Leroux, bijoutier

"Il a fallu que quelqu'un surveille dehors et que quelqu'un au-dessus soit prêt à descendre", poursuit l'artisan-joailler de 70 ans, qui soupçonne des complices. "Ça s'est passé très vite. Sur la vidéo-surveillance, on voit très bien qu'il n'a pas hésité une seconde. Ca lui a pris cinq minutes !"

L'individu s'est alors emparé de "bijoux précieux, or, diamants, saphirs, rubis, colliers, bracelets..." exposés en vitrine et dans le magasin, emportant même bustiers et plateaux de présentation. Préjudice estimé : entre 130.000 et 150.000€.

La nuit, toute la marchandise est dans un coffre-fort : il n'y a plus un gramme d'or dans le magasin. Mais entre midi et deux heures, les assurances nous autorisent à aller manger sans ranger toute la marchandise.

Philippe Leroux, bijoutier

Un "coup" réalisé sans violence. L'enquête devra déterminer si l'individu a été aidé par un ou plusieurs complice(s).

Trois jours après les faits, Philippe Leroux, qui travaille dans cette bijouterie depuis 25 ans, semblait plus fataliste que choqué. Il a repris le travail pour poursuivre les commandes et reconstituer au plus vite son stock.

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