Abdellatif Kechiche, réalisateur de "La Vie d'Adèle" recoit la Palme d'or de ce 66e Festival de Cannes. Le prix d'interprétation féminine à Bérénice Bejo, le masculin à l'Américain Bruce Dern et le prix du Jury au Japonais Hirokazu Kore-Eda pour "Tel père, tel fils". Découvrez le palmarès.
- Le réalisateur Abdellatif Kechiche et ses deux actrices Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux se sont vus décerner ensemble la Palme d'Or pour le film français "La vie d'Adèle". Les actrices en pleurs et le réalisateur ont été longuement ovationnés pour ce film racontant la passion brûlante entre deux femmes.
- Le Grand prix à "Inside Llewyn Davis" des frères Coen. Un film nostalgique et drôle sur le Greenwich village de 1961 et la musique folk qui commençait tout juste à y résonner. Dans ce film bourré d'humour où la musique occupe une place centrale tout comme les chansons interprétées en direct, l'étoile montante du cinéma américain, Oscar Isaac, se révèle un musicien et chanteur de folk accompli, tandis que la pop star Justin Timberlake, son ami dans le film, quitte la pop pour la musique folk avec une contagieuse jubilation.
- Le prix d'interprétation masculine à l'Américain Bruce Dern 76 ans, pour son rôle de vieil homme acariâtre dans "Nebraska" du réalisateur Alexander Payne. Le cinéaste américain a reçu le prix au nom de Bruce Dern, absent de la cérémonie.
- Le prix d'interprétation féminine à Bérénice Bejo pour son rôle de mère déchirée dans "Le Passé" de l'Iranien Asghar Farhadi. En pleurs, l'actrice de 36 ans a remercié Asghar Farhadi pour son rôle dans ce drame familial étouffant.
- Le prix de la mise en scène au Mexicain Amat Escalante pour "Heli"
- Le prix du Jury au Japonais Hirokazu Kore-Eda pour "Tel père, tel fils" un film délicat sur la paternité et la filiation. "Tel père, tel fils" raconte l'histoire d'une "famille idéale" japonaise, qui vole en éclats quand la maternité de l'hôpital apprend aux parents que leur véritable enfant a été échangé à la naissance avec un autre.
- Le prix du scénario au Chinois Jia Zhangke pour "A touch of sin" (un soupçon de péché), qui s'attache a dépeindre l'envers du décor en Chine. Dans cette sombre fresque épique, il montre la violence d'une société en plein boom économique minée par la corruption, la pauvreté et la violence.
- La Palme d'or 2013 du court métrage à "Safe" (Corée du Sud) de Byoung-gon Moon. Le court métrage de 13 minutes évoque une vendeuse de billets de loterie, dont les arnaques sont découvertes et qui cherche à échapper à ceux qu'elle à spoliés.
- Caméra d'or pour le long métrage "Ilo ilo" du réalisateur singapourien Anthony Chen