L'éducation avec une grande réflexion nationale sur l'évaluation des élèves depuis plusieurs années. Faut-il réviser le système ? A quoi ressemblerai la vie à l'école sans notes? Dans l'académie de Nice, une trentaine d'établissements a déjà engagé cette démarche.
Le projet de Classes pilotes a été mis en œuvre à la rentrée 2011 dans deux 6e du collège de l'Eganaude à Biot. Un dispositif étendu à la rentrée de 2012 à deux 5e. Le but selon la direction de l'établissement ? "S’inscrire dans une perspective de prévention du décrochage précoce que l’hétérogénéité des classes, les difficultés d’adaptation entre le 1er degré et la 6e peuvent entraîner dans un fonctionnement où le temps à accorder aux élèves en difficultés manque et où les capacités individuelles des élèves sont sous-exploitées."
Le but est aussi d’impliquer les élèves dans leurs apprentissages, de favoriser le développement de leur autonomie, de leur curiosité et de leurs compétences. Lors d'un colloque régional en janvier 2013, un bilan des différentes expériences menées dans l'académie a été dressé.
Un sujet controversé
La Conférence nationale sur l’évaluation des élèves, réunie en décembre à Paris, à l’initiative du gouvernement, avait pour but de trouver un « consensus » sur un système d’évaluation qui ne décourage pas les élèves.
Pour cela, les exemples étrangers sont souvent cités, mais si les pays du Nord se veulent exemplaires, quelques uns font machine arrière comme la Suède.
Najat Vallaud-Belkacem annoncera ses arbitrages ce mois d’avril.
Reportage à Biot de Catherine Lioult, Séverine Neuquelman :
D'autres expériences sont menées dans l'académie :
- collège Carnot à Grasse: la note en question
- collège Jules Ferry à Hyères
- classe de 5e au collège Pablo Picasso à Vallauris
- 6e au collège Les Mimosas à Mandelieu
