Soueï Puéchavy a disparu dans le Mercantour depuis le 9 décembre dernier. Dernière recherche, la semaine dernière, le Lac noir dans la vallée des merveilles, sans succès. Le temps presse, le mauvais temps en haute montagne approche.
La gendarmerie poursuit ses recherches pour tenter de retrouver un randonneur,disparu fin décembre 2011 dans le Mercantour, a confirmé ce lundi le capitaine Benoît Tonanny, commandant de la compagnie de gendarmerie de Puget-Théniers .
Le mère du jeune homme, Soueï Puéchavy, se souvient: "Je l'ai laissé à la gare de Lyon Part-Dieu le 1er décembre 2011 et je ne l'ai plus revu".
Son fils, alors âgé de 27 ans, partait pour un trek de plusieurs mois dans les Alpes maritimes françaises et italiennes. Passionné de montagne, il avait déjà randonné dans la région. Les derniers signes de vie de Soueï Puéchavy remontent à début décembre: le 9, un automobiliste dit l'avoir pris en stop et déposé dans la vallée de la Gordolasque. Le 11, le jeune homme est vu au refuge de Cessole, encore dit refuge de Nice, dans le Parc national du Mercantour. Une photographie prise par deux randonneurs atteste de sa présence ce jour-là.
Pas de nouvelles depuis le 9 décembre
Depuis, il n'a plus donné de nouvelles. Selon le capitaine Tonanny, un automobiliste assure l'avoir pris en stop le 11 janvier et l'aurait déposé à Casterino, dans la vallée des Merveilles.
Alertés seulement fin janvier, les gendarmes ont été gênés dans leurs recherches par la neige et la zone extrêmement vaste à quadriller. "Depuis, on a sillonné le terrain. Beaucoup de personnes, militaires mais aussi
randonneurs, ont été impliquées dans ces recherches", détaille Benoît Tonanny. Le 18 septembre, les gendarmes ont ainsi fouillé, en vain, le Lac noir, à proximité du refuge de la Valmasque. Renforcé par les plongeurs d'Antibes, le peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) devait sonder ce lundi le Lac long, situé à 2.500 mètres d'altitude, mais la météo orageuse a conduit les militaires à reporter les fouilles.
Une opération pédestre est également prévue dans les prochains jours pour explorer le vallon de la Vallaureta.
"Nous essayons de faire le maximum pour retrouver mon fils avant que le mauvais temps ne rende à nouveau les recherches impossibles dans ce secteur de haute montagne", explique Mme Ouarda Lux, qui espère toujours retrouver "un groupe d'une dizaine de randonneurs encadrés par un professionnel qui se dirigeaient vers le refuge de Nice le 11 décembre 2011 alors que (s)on fils y était encore."