L'entreprise, filiale du groupe Airbus, est spécialisée dans les logiciels d'analyse des images satellites. Son site azuréen emploie 47 personnes. 16 postes sont appelés à disparaître. La direction parle de plan de départs volontaires, les syndicats de mobilité forcée.
Les salariés d'Astrium (filliale d'Airbus et d'EADS), à Sophia-Antipolis, sont inquiets. 16 postes sont menacés sur les 47 que compte l'entreprise. Dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi, la direction propose soit la mobilité, soit le licenciement.
Même si l'inquiétude des salariés d'Astrium est parfaitement justifiée, elle ne peut pas accréditer la thèse selon laquelle la technopole de Sophia-Antipolis serait en perte de vitesse. Depuis le début de la crise, des emplois disparaissent en effet, mais d'autres sont créés, pour un solde globalement positif. L'arrivée de sociétés étrangères, y est pour beaucoup. Le point, en chiffres, avec Marc Brucker.