Trois jeunes loups abattus dans les Alpes-Maritimes, une "tuerie" selon une association

Les trois louveteaux ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi sur la commune de Cipières, près de la station de sports d'hiver de Gréolières. Les associations de protection animale sont vent-debout.

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"Trois jeunes loups ont été prélevés à proximité d'un troupeau de moutons qui avait déjà subi de nombreuses attaques", indique la préfecture des Alpes-Maritimes.

Les tirs ont été réalisés par des agents de la brigade loup de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONFCS), appuyée par la louveterie, qui interviennent "conformément à l'arrêté en vigueur qui autorise ces prélèvements" et "dans un souci d'équilibre entre la préservation de l'espèce et la protection des troupeaux".

L'arrêté cité par la préfecture, signé par le ministre de la transition écologique Nicolas Hulot, est daté du 20 juillet. Il fixe à quarante le nombre de loups pouvant être prélevés.

Une "tuerie"


"Nous comptons sur la remise à plat complète promise par Nicolas Hulot pour septembre, avec application au 1er janvier 2018, indique dans un communiqué l'Association pour la protection des animaux sauvages.

Dans l’intervalle nous lui demandons de toute urgence de freiner la tuerie en cours. La mise à plat du dossier devra être fondée sur des bases factuelles, scientifiques, donc réalistes et non sur des élucubrations germées dans l’inexpérience, et la peur.



"Nous nous posons des questions", précise à l'AFP Jean-François Darmstaedter, le président de l'association Ferus. "Comment des louveteaux peuvent-ils menacer un troupeau ? Celui-ci était-il bien protégé ?", s'interroge-t-il, indiquant être prêt à discuter de la remise à plat du plan loup, mais uniquement "pour discuter protection des troupeaux, pas pour définir un quota de loups à prélever car cela ne sert à rien de les éliminer."

La question du loup est particulièrement sensible dans le département des Alpes-Maritimes, où des troupeaux sont fréquemment attaqués par le prédateur.

Il y a trois ans, Christian Estrosi avait créé la polémique en affirmant que le loup avait été "réintroduit artificiellement par des fonctionnaires de l'État et par des gardes du parc du Mercantour". S'en était suivi une bataille judiciaire entre l'élu et le le Syndicat National de l'Environnement jusque devant la cour de cassation.


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