Une collection de Renoir, en partie de Cagnes-sur-Mer, vendue aux enchères la nuit prochaine

Jacques Renoir, arrière-petit-fils du peintre Pierre-Auguste Renoir, a fait part de son "indignation" à l'approche d'une vente aux enchères à New York de souvenirs personnels ayant appartenu à son aïeul, en dénonçant un "nouveau dépècement de l'intimité de Renoir".

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"Ce que je dénonce aujourd'hui, c'est ce nouveau dépècement de l'intimité de Renoir, par la mise en vente publique de nombreux souvenirs de famille qui comprennent certes des correspondances avec des personnalités, mais surtout des objets intimes, lettres personnelles, photographies y compris de Renoir sur son lit de mort", s'insurge Jacques Renoir dans une lettre envoyée cette semaine à la ministre de la Culture et à plusieurs musées français, et transmise à l'AFP.
Cette collection, d'une valeur de 3 millions de dollars, sera mise aux enchères par la galerie américaine Rima Fine Art le 19 septembre à New York, a récemment annoncé la maison Heritage Auctions. Rima avait acquis cette collection en 2005, lors d'une précédente vente aux enchères d'objets appartenant alors à un petit-fils du peintre.
Comprenant 143 objets, l'ensemble est présenté par Heritage Auctions comme la "plus importante collection personnelle" de Renoir. Il comprend notamment une écharpe de soie, le certificat de mariage du peintre, sa légion d'honneur, des lettres écrites aux peintres Monet, Manet ou encore au sculpteur Rodin.
La collection compte également des esquisses et des maquettes réalisées par Renoir à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) avec le sculpteur Richard Guino, quelques années avant sa mort en 1919. Atteint alors de rhumatismes articulaires, Renoir réalisa quelques sculptures dont "la Grande Vénus Victrix", un plâtre de près de deux mètres présenté parmi 19 autres oeuvres lors de cette vente.
Cette vente comprend "des plâtres dits originaux de sculptures Renoir-Guino -dont la provenance n'est pas établie- alors même que les familles Renoir et Guino ont remis lesdits plâtres aux musées français cette année", dénonce Jacques Renoir.
Dans sa lettre, il s'en prend également à Virginie Journiac, ex-attachée de conservation du musée Renoir de Cagnes et auteur d'un livre, "Le dernier Renoir" (éd. Nicéphore), "fondé exclusivement sur les archives de Rima destinées à être vendues" et qui doit être présenté à New York la veille de la vente, selon M. Renoir.
"Je souhaite (...) mettre en garde sur le contenu d'un livre qui porte atteinte, sans fondement historique, à la mémoire de Renoir tout en servant de faire-valoir à une vente publique de souvenirs de famille", a indiqué le descendant du peintre, formant "le voeu que (ces) archives familiales (...) soient acquises par des musées".

 

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