Ce n'est pas une obligation. Les abattoirs devront être volontaires pour mettre une vidéosurveillance dans leurs établissements. Cet amendement était porté par le député LREM des Alpes-Maritimes, Loïc Dombreval.
C'est une avancée : les députés ont donc adopté le principe du contrôle vidéo dans les abattoirs qui sont volontaires, à la fois sur les postes de saignée et de mise à mort, dans le cadre du projet de loi agriculture et alimentation.
Loïc Dombreval, député LREM des Alpes-Maritimes, ancien maire de Vence, est vétérinaire. C'est lui qui a porté cet amendement.
Mon amendement pr expérimenter le contrôle vidéo ds les abattoirs vient d’être adopté ! Merci au Ministre @StTRAVERT, au rapporteur @moreaujb23 et aux députés @LaREM_AN qui ont voté favorablement après un long débat @OABA_Off @CIWF_FR @WelfarmFR @enmarchefr pic.twitter.com/QAGwA07Ort
— Loïc Dombreval (@LoicDombreval) 27 mai 2018
Les vidéos seront consultables en interne, ce qui permettra de vérifier si les animaux sont bien étourdis avant d'être abattus. elles pourront aussi servir aux services vétérinaires.
Sur France Bleu Azur ce Matin, Loïc Dombreval explique que c'est mieux que rien.
Pour certains députés, ce texte ne va pas assez loin. Olivier Falorni ou encore Cédric Villani auraient voulu que cette vidéosurveillance soit une obligation pour tous.
#Bienetreanimal : j'espérais bien plus d'audace et je ne peux cacher ma déception suite au rejet de nombreux amendements que j'ai soutenus. Je salue néanmoins le travail effectué par mes collègues et notamment @LoicDombreval. Croyez bien que nous resterons mobilisés ! pic.twitter.com/FY0RTGhymp
— Cédric Villani (@VillaniCedric) 28 mai 2018
Idem pour l'association L212, qui a mis en ligne des images tournées dans les abattoirs et qui sont difficilement soutenables ou encore les conditions d'élevage des poules.
EN DIRECT • Amendements REJETÉS • La majorité des députés ont suivi l’avis du @gouvernementFR et ont voté CONTRE la mise en place du #ContrôleVidéo. L’@AssembleeNat préserve l’opacité des abattoirs.#DirectAN #EGalim pic.twitter.com/c8366QJHFx
— L214 éthique animaux (@L214) 27 mai 2018
Il s'agit d'une expérimentation de deux ans, qui entrera en vigueur après la promulgation du texte.