Deux chercheurs parisiens ont établi une corrélation entre la météo et le taux de participation et la météo. Décryptage.
Eric Dubois et Christian Ben Lakhdar sont des chercheurs à l'Université de Paris 1. Ils ont étudié toutes les élections entre 1988 et 2002, le taux de participation; les indicateurs pluie et les températures et ce, sur 43 départements. Le résultat peut sembler surprenant.Plus la météo est mauvaise, moins les électeurs se déplacent pour aller voter.
Pour les deux universitaires
3 degrés en plus par rapport à une moyenne sur 30 ans augmenteraient la participation d’environ un point, et quatre heures de soleil en plus, d’environ un quart de point.
A l'inverse, 6 millimètres de pluie en plus que la moyenne diminueraient la participation d’environ un point.
Aujourd'hui, dans les Alpes-Maritimes certains électeurs ont pourtant boudé le scrutin, et ils ont préféré la plage plutôt que le chemin des urnes.
REPORTAGE
- Des électeurs qui préfèrent la plage
- Yves Dahan, Président du bureau de vote Antibes 203