Apprenez à mieux connaitre les pôles, pour mieux protéger la planète. C'est le pari de la nouvelle grande exposition du Musée océanographique de Monaco. Découvrez sa salle immersive, et écoutez sa marraine, la comédienne Mélanie Laurent.
Un ticket d'entrée en forme de carte de presse.
Lorsque vous pénétrez dans l'enceintre de l'exposition "Mission polaire", laissez-vous glisser dans la peau d'un reporter envoyé en Arctique, ou en Antarctique.
Autour de vous, des falaises de plusieurs mètres que haut. La banquise, à perte de vue. Des phoques, dans les eaux glacées. Dans la salle immersive, vous touchez du doigt l'émotion que procure la beauté de ces paysages extrêmes.
Mieux les connaitre, pour mieux appréhender leur fragilité.
Mélanie Laurent, l'actrice et réalisatrice engagée pour la planète, a accepté d'être la marraine de l'exposition.
Les pôles sont-ils les principales victimes du changement climatique ?
Mélanie Laurent : "Le monde entier est en train de changer. Les pôles sont les premiers touchés par le réchauffement climatique, avec des conséquences dramatiques, comme la montée des eaux. C'est un grand cercle vicieux qui a démarré il y a des années. Nous sommes alertés aujourd'hui, alors qu'il aurait fallu commencer à régler le problème au siècle dernier.
Y a-t-il des raisons d'espérer ?
Mélanie Laurent : "Nous sommes obligés d'espérer ! C'est notre existence qui est en jeu. Il faut un éveil. Le malentendu aujourd'hui, c'est peut-être d'avoir l'impression qu'on est en train de projeter la fin du monde, alors qu'il faut projeter la fin d'UN monde, et que le nouveau monde soit magnifique, plein d'espoir. Qu'on y mette toute notre énergie et notre créativité. Car l'homme est très créatif ! On a tous les outils pour réparer et faire mieux.
Pour l'instant ce n'est pas encore le cas ?
Mélanie Laurent : Pour l'instant il y a une partie des gens qui se racontent la bonne histoire, une partie qui freine, et au milieu beaucoup de gens inquiets qu'il faut rassurer, et à qui il faut en même temps donner une impulsion.
Regardez notre reportage :
C'est cette impulsion dont parle Mélanie Laurent que l'exposition vise à donner à ses visiteurs.
Cinq salles, outre le côté immersif, fournissent de nombreuses informations sur le mode de vie des populations inuites, les premières explorations polaires dont le Prince Albert Ier de Monaco, arrière-arrière-grand-père d'Albert II, fut un des précurseurs, ou encore sur les conséquences de l'action humaine sur le climat et le sort des pôles.
Pendant des millénaires, les pôles ont été protégés par la distance, par le froid. L'espèce humaine n'avait que très peu d'impact sur la situation des pôles. Aujourd'hui, avec le développement des technologies, mais aussi avec le réchauffement climatique, les pôles sont beaucoup plus accessibles.
Robert Calcagno, directeur de l'institut océanographique de Monaco
Accessible pour le pire... et pour le meilleur, c'est l'espoir de cette exposition à la sortie de laquelle il vous sera proposé de livrer votre propre reportage d'explorateur désormais averti.
C'est Mélanie Laurent qui vous y invite, précisant que "si votre mission polaire touche à sa fin, c’est en fait ici et maintenant qu’elle commence réellement."