Ce mercredi à Tarascon, le préfet de police et la mairie ont signé la création d'une Cellule Municipale d'Echanges sur la Radicalisation (CMER). Un outil de prévention destiné à  échanger des informations entre les préfectures de police et les communes pour gagner du temps et agir sur la prévention.

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Pour faire face à l’augmentation du nombre de Français radicalisés ou en voie de l’être, les préfectures ont mis en place des cellules locales appelées Cellule Municipale d'Echanges sur la Radicalisation (CMER) .

La mise en place des CMER est le fruit d’une volonté politique pour laquelle les élus municipaux et les agents de terrain, en contact avec la population, ont pour mission de participer à la lutte contre le terrorisme et de signaler les individus radicalisés. Olivier de Mazières, le préfet de police précise que « l’intérêt des cellules est de prendre les signes de radicalisation au début, quand on peut les traiter non pas forcément sous l’angle policier, mais aussi sous l’angle social ».


Pour ce faire, il faudra former ces agents de terrain pour la détection au plus tôt et au plus vite des premiers signes de radicalisation d’un individu. Des experts accompagneront la mise en place de cette cellule. Celle-ci se réunira très régulièrement pour évoquer les nouveaux cas de radicalisation. Les informations ainsi récupérées seront transmises aux renseignements territoriaux et aux services de l’état.

Il semblerait que dans notre département il y ait a minima 650 personnes concernées et suivies pour radicalisation, le plus souvent de jeunes adultes ou des mineurs issus de familles monoparentales;  mais plus vraisemblablement le double selon une source bien informée.

Après Miramas et avant Auriol vendredi ,c'est à Tarascon que le préfet de police et la mairie ont signé la création d'une cellule d'échanges sur la radicalisation ( CMER) cela a fait l'objet d'une convention entre l'Etat et l'association des maires de France. Un outil de prévention destiné à  échanger des informations entre les préfectures de police et les communes  pour gagner du temps et agir sur la prévention.

Un dispositif  national décliné localement en soutien aux familles 


Le 29 avril 2014, le Gouvernement a adopté un plan de lutte contre la radicalisation violente et les filières terroristes. Il prévoit un dispositif de prévention, dont la mise en œuvre territoriale a été renforcée. Parmi les nombreuses mesures inscrites dans le dispositif, certaines concernent les familles confrontées à une situation de radicalisation. Un numéro national d’appel téléphonique (Numéro Vert : 0 800 005 696) a été créé pour leur permettre de poser des questions, de demander conseil, voire de signaler une situation inquiétante. Dans la même logique, des services d’accompagnement ont été développés au niveau départemental pour proposer aux familles un soutien de proximité. 

Organisation locale



A Tarascon, au plus près du terrain, la commune et la préfecture de police s'organisent. Il y aura un référant sur la radicalisation et une commission spécialisée composée d'élus et de personnels concernés par la prévention de la délinquance, la citoyenneté .
Le préfet de police des bouches du Rhône compte sur ce nouveau réseau pour ne pas perdre de temps et mettre en place une prévention adaptée.
D'ici peu  à Tarascon, les personnels concernés vont être formés à détecter les signes dit faibles d'une dérive possible. La commission se réunira autant que nécessaire .
Quatorze autres villes du département doivent aussi mettre en place une cellule municipale d'échange  sur la radicalisation
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