La première Cellule Municipale d'Echanges sur la Radicalisation (CMER) a été installée ce mardi à Miramas. Elle est destinée à repérer en amont les individus radicalisés ou en voie de l'être. Un partage d'informations qui doit permettre d'associer prévention à répression.

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Olivier de Mazières, le préfet de police des Bouches-du-Rhône, a installé ce mardi à Miramas la première Cellule municipale d'échanges sur la radicalisation (CMER) des Bouches-du-Rhône.  
Les CMER, destinées à repérer en amont les individus radicalisés ou en voie de l'être, ont été mises en place dans plusieurs communes françaises pour "associer les élus locaux à la détection en amont de la radicalisation", a précisé le préfet de police.

L'intérêt des cellules est de prendre les signes de radicalisation au début, quand on peut les traiter non pas forcément sous l'angle policier mais aussi sous l'angle social

a-t-il indiqué et "il n'y a que les services municipaux, le maire qui puissent nous renseigner là-dessus". 
La plupart des personnes repérées "sont des jeunes adultes ou des mineurs" appartenant "parfois à des familles monoparentales", selon lui.
"Il y a un faisceau d'indicateurs qu'on doit apprendre à repérer dans la cadre de formations" du personnel et des élus municipaux.
A Miramas, deux cabinets privés ont été chargés de la formation des agents municipaux pour déceler la radicalisation. 

"Partager l'information", le plus tôt possible

L'objectif des CMER est de "repérer le plus tôt possible, partager l'information" et enfin établir un "lien entre la prévention et la répression" car, "on ne peut pas agir durablement contre la radicalisation si on se focalise uniquement sur les actions de police qui est une réponse de court terme", a ajouté le préfet de police.
Dans l'ensemble des Bouches-du-Rhône entre 600 et 650 personnes sont suivies au titre de la radicalisation, selon le préfet. 
"Chacun dans son rôle, le préfet de police sera dans le sien, je serai dans le mien, celui de la prévention", a indiqué de son côté le maire de Miramas, Frédéric Vigouroux après avoir signé le protocole d'accord créant la CMER qui va permettre selon lui de "dialoguer" avec l'Etat et "partager" les informations.  
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